La Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco) est montée au creneau ce mercredi pour defendre le leader de l’Eglise Catholique en RDC, l’archévêque Laurent Mosengwo, dans sa guerre de rhétorique contre les autorités politiques congolaises.
Les évêques de la Cenco sont convaincus que Monsengwo est victime d’une campagne de diabolisation, d’intoxication et diffamation dont les instigateurs sont certains animateurs des institutions de la République.
“On assiste à une campagne d’intoxication, de désinformation voire de diffamation orchestrée même par des responsables des institutions de la République contre l’église catholique et sa hiérarchie… Cette campagne de mépris vise particulièrement l’autorité de son éminence Laurent Cardinal Monsengwo.” peut-on lire dans un communiqué de la Cenco de ce jeudi.
Les prêlats catholiques accusent en outre les autorités politiques de mener “une de diabolisation distillée” à l’égard de Monsengwo et de tenter de diviser et dedoubler l’espicopat congolais.
Réagissant à chaud à la repression brutale contre les manifestants du 31 décembre, l’archévêque de Kinshasa avait implicitement qualifié de “médiocres” les dirigeants du pays.
Reponse du berger à la bergère, le porte-parole du gouvernement avait estimé que le chéef de l’église catholique était, par ses propos, “descendu dans les canniveaux”. Depuis, plusieurs membres de la mouvance au pouvoir n’ont pas hésit de s’attaquer verbalement au cardinal.
Un article de Voice Of Congo