La demande de la Commission électorale nationale indépendante pour une rallonge d’au moins 504 jours pour tenir des élections continue de susciter la colère, notamment dans l’opposition.
Ce weekend c’est le Front pour le Developement du Congo (FDC) qui est monté au creneau pour fustiger ce qu’il qualifie de preuve de l’instrumentalisation, par le regime en place, de la Ceni et de son président Corneille Nangaa.
Dans un communiqué de presse ce jeune parti cher à Aimé Bukasa accuse le président de la Ceni de se positionner en caisse de résonnance de la Majorité présidentielle et ce dernier de vouloir perenniser son pouvoir en reportant indefiniment les élections.
De l’opinion de ce parti issue de la diaspora, le seul prolongement “justifiable et acceptable” des scurtins au délà du 31 decembre est celui lié à l’enrôlement des congolais de la diaspora. Une rallonge qui, precise le communiqué, ne peut exceder trois mois, soit 90 jours.
Lors d’un échange avec des responsables des organisations de la Société Civile en début du mois, le président de la CENI avait annoncé qu’il faudra au moins 504 jours après la fin d’enrôlement pour arriver au jour de scrutin.
Un article de Voice Of Congo