Quelques jours seulement après l’explosion d’un engin qui a tué 6 personnes dans le même quartier, un autre engin explosif a été découvert ce lundi 11 avril au quartier Katindo à Goma.
C’est le bourgmestre adjoint de la commune de Karisimbi qui l’a annoncé à la presse. Il s’agit d’une grenade de marque israélienne.
La maison dans laquelle l’engin a été découvert aurait été habitée par un officier de l’armée.
De quoi augmenter la psychose dans cette ville de Goma qui se remet peu à peu de l’explosion de la semaine passé survenue dans ce bistrot, non loin du parquet militaire dans la commune de Karisimbi.
Jeudi dernier dans la soirée, plusieurs sources, dont le ministre de la Communication et médias, avaient annoncé au moins huit morts et trois blessés.
Les premières enquêtes menées sur la scène du drame révèlent qu’il s’agirait d’une bombe artisanale. Les fragments de l’explosif ramassés sur le lieu l’attestent, ont affirmé quelques officiers des FARDC, trouvés sur place. Mais le doute plane encore sur l’auteur présumé de cet acte.
Selon les sources militaires, parmi les victimes de cette explosion, il y a un officier supérieur des FARDC et un officier subalterne. Le lieutenant-colonel Charles dit Diva, était jusqu’à sa mort en charge du ravitaillement à la 34è région militaire, alors que le capitaine, était chargé de l’ordonnancement à la même structure militaire.
Parmi les victimes, figurent également trois femmes dont la tenancière du bistrot et une autre dont l’identité n’est pas encore connue.
Sans donner plus des détails, les sources militaires du camp Katindo n’excluent pas un acte terroriste et supposent que c’est cette femme inconnue qui se serait fait explosée.
La police scientifique de la MONUSCO ainsi que l’auditorat militaire de garnison de Goma, sont à pied d’œuvre depuis le vendredi dernier sur le lieu du drame afin de déterminer la nature exacte de l’engin explosif.
Bishop Mfundu