Nord-Kivu : Sur demande du gouverneur civil Carly Nzanzu Kasivita, la TGI scelle le Bar “Seketa” qui fait danser des filles nues à Goma

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Tout a débuté par une orgie dans une boite de nuit près de la résidence de l’ancienne première dame de la RDC « Olive Lembe ». Des filles ont convenu de danser absolument déshabillées sur la piste, jouant à touche pipi en public. Ce qui a commencé à attirer les hommes présents. Et de là à l’acte sexuel, il n’y a eu qu’un petit pas vite franchi. De 50 à 150 USD la passe.

En effet, cette boîte Cubana liée à la culture ancestrale de la grande île des Caraïbes et qui veut fonctionner à Goma dans le Nord-Kivu avec le même dérèglement de mœurs, est désormais en conflit avec la loi congolaise, suites aux danses obscènes auxquelles se sont livrées les filles ainsi transformées en strip-teaseuses le week-end dernier.

Aussitôt saisi par un rapport circonstancié rédigé par le commandant Colonel Job Alisa Alain de la police ville de Goma, qui fait état de ces pratiques des plus impudiques, les autorités judiciaires du parquet de grande instance TGI de Goma ont décidé à l’unanimité de fermer carrément cette boîte qui encourage la débauche.

« Goma, ma ville touristique mérite mieux que l’immoralité que je viens de voir dans un bar au nom de Seketa. Les tenanciers ayant outrepassé l’objet de leur permis d’exploitation, la police doit en urgence sceller ce bar, les faits violent nos lois », a écrit sur son compte Twitter le gouverneur civil en sursis de la province du Nord-Kivu Carly Nzanzu Kasivita.

Pendant ce temps, certaines indiscrétions révèlent que les filles recrutées par ce club des strip-teaseuses sont activement recherchées par les éléments des services de renseignements, au regard de l’incartade morale dont elles se sont rendues coupables puisqu’elles sont rendues coupables.

Cependant, le scellé dont a été l’objet le Bar Seketa fait dire à son propriétaire qu’il s’agit d’une diabolisation de son entreprise par ses pourfendeurs qui instrumentalisent le public qui a eu à visualiser cette vidéo dans les réseaux sociaux.

Catherine Batende / Goma

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