Accord Rwanda/Royaume Uni: Paul Kagame veut la tête de Deborah Kayembe, Recteur de l’Université d’Édimbourg

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L’accord signé entre le Royaume-Uni et le Rwanda à travers lequel le pays de milles collines s’est engagé à accueillir les demandeurs d’asile de la Grande Bretagne sur le continent en attendant l’examen de leurs dossiers par l’administration britannique, a suscité moultes réactions tant en RDC que partout dans le monde.

Plusieurs congolais se sont interrogés sur les intentions réelles du Rwanda alors que son pays est dejà surpeuplé sans oublier ces veillités expansionnistes vis à vis du pays de Lumumba.

Parmi les personnalités congolaises à monter au créneau, il y a Deborah Kayembe Buba – Recteur de l’Université d’Édimbourg, en Écosse – qui est une des voix qui se fait entendre dans le monde intellectuel britannique.

D’origine congolaise, elle a prit position contre l’accord conclu entre le Premier ministre britannique, Boris Johnson, et le président rwandais, Paul Kagame.

Dans un tweet, Deborah Kayembe interpelle le Premier ministre britannique, Boris Johnson, et accuse Paul Kagame d’être l’auteur du génocide rwandais.

« Monsieur le Premier ministre Boris Johnson, nous avons atteint le fond du mal, dois-je vous rappeler que le génocide au Rwanda a été orchestré par Kagame. », a tweeté Debora Kayembe Buba qui a appelé le peuple congolais à rester vigilant sur cet accord visant à long terme, la balkanisation de la RDC.

« Le Premier ministre Britannique Boris Johnson commence son plan de balkanisation de la RDC en ouvrant un camp de concentration des candidats réfugiés en Grande-Bretagne au Rwanda, peuple congolais soit vigilant », a-t-elle alerté.

Des déclarations qui ont sonné comme la trompette d’apocalypse auprés des autorités Rwandaises qui s’en sont non seulement prises à Deborah Kayembe mais ils sont allés jusqu’à demander sa démission de l’Université où elle exerce le rectorat.

Le Haut Représentant du Rwanda au Royaume Uni, Jhonston Busingye a annoncé qu’ils allaient engagerons avec l’institution qu’elle sert pour garantir que la clarté prévaut.

« Nous ne pouvons pas permettre qu’un déni de génocide aussi flagrant et une intention de tromper comme ceux de Kayembe restent incontestés. Nous nous engagerons avec l’institution qu’elle sert pour garantir que la clarté prévaut », a tweeté Busingye.

La réaction initiale de l’Université d’Édimbourg a consisté à dire que Debora Kayembe a commenté à titre personnel et non en sa qualité de rectrice.

L’Université a tweeté : « Debora Kayembe commente à titre personnel et non en sa qualité de rectrice. Le rôle du recteur est en grande partie cérémoniel, ouvert à l’élection par le personnel et les étudiants et travaillant souvent en étroite collaboration avec eux.

Cette réponse semble-t-il n’a pas satisfait les autorités Rwandaises qui ont mis la pression en usant de leur lobbying au sein des institutions britanniques pour faire tomber Deborah Kayembe malheureusement pour eux.

Dans une nouvelle déclaration sur le Rwanda, l’Université affirme qu’elle ne partage pas les propos de Debora Kayembe, qui ont été exprimés à titre personnel.

“Nous ne partageons pas les propos de Debora Kayembe, qui ont été exprimés à titre personnel. L’Université d’Édimbourg – en phase avec l’ONU, les organisations multinationales et les nations du monde entier – reconnaît le génocide contre les Tutsi comme l’un des crimes les plus épouvantables contre l’humanité et rejette catégoriquement l’idée que le gouvernement rwandais et ses président en exercice sont responsables. En ce moment des commémorations de Kwibuka au Rwanda, l’Université se tient aux côtés du peuple rwandais dans son souvenir de ceux qui ont été perdus. Le Recteur n’est pas le chef de l’Université. Le rôle du recteur dans notre université est en grande partie cérémoniel,” dit l’Université dans sa lettre du 22 avril adressée au diplomate Rwandais Jhonston Busingye.

Bishop Mfundu

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