par Erick Bukula
L’heure est à la sérénité à la Cour Suprême de Prétoria. Beaucoup plus de détails émergent de ce qui aurait été un coup d’état contre le régime de Kinshasa monté par le membres de l’UNR(Union des Nationalistes pour le Renouveau).
Dans le procès de 20 membres de ce groupe qui se tient en Afrique du Sud, la journée du mardi 12 août a été consacrée à l’audition du témoignage de l’agent sous-couvert James Jansen. Ce dernier est l’un des deux agents de la police sud africaine qui avaient infiltré l’UNR.
Mr Jansen a procédé, le mardi dernier, à une lecture fastidieuse des emails et conversations qui prirent place entre lui, son coéquipier Joe Bressler et les leaders de l’UNR, notamment l’accusé Adrian Kilele mais aussi l’accusé no1 James Kazongo.
De ces emails, conversations et meetings, il est ressorti entre autre que l’accusé Adrian Kilele et un certain général Yakatumba avaient été établis comme chefs militaire de l’UNR et que le résidant des États-Unis, James Kazongo avait prit la direction de l’aile politique du groupe en remplacement d’Étienne Kabila suite à l’absence de ce dernier aux meetings du mouvement depuis septembre 2012 mais aussi parceque l’UNR ne voulait pas conduire un autre Kabila à la tête du Grand Congo.
L’agent Jansen a continué son témoignage en disant que le nouveau président du groupe, James Kazongo lui avait laissé entendre que l’UNR avait des troupes basées à l’est de la RDC, notamment à Shabundu, à Fizi, Bazongo et Baraka. Hormis ces hommes armés, l’UNR aurait de membres aux États-Unis, au Canada, en France et dans bien d’autres coins de la planète.
Toujours selon l’agent Jansen, la ville de Bukavu était la première cible de l’UNR à cause du large soutient de la population locale dont bénéficie le groupe dans cette ville de la province du Kivu.
L’agent Jansen est allé plus loin en précisant qu’à la question de savoir le sort qu’était réservé au président Joseph Kabila une fois son régime renversé, l’accusé Kazongo aurait répondu qu’il comparaîtrait devant un tribunal puis d’ajouter qu’il serait aussi acceptable si Joseph Kabila était tué par balle perdue.
La séance retourne ce mercredi 13 août
Un article de The Voice Of Congo.
OU SONT LES THEORICIENS DES MISES EN SCENE AU CONGO. IL EST TEMPS DE NOUS DIRE ICI SI CE ENIEME COUP ETAIT UNE FOIS DE PLUS MONTE PAR JOSEPH KABILA.
PAUVRE CONGOLAIS MAL INTENTIONNES.