La partie défenderesse est bien résolu à faire avorter le procès avant sa naissance. Cela est dit en tenant compte de l’introduction d’une nouvelle pétition qui s’attaque au fondement même de cette poursuite judiciaire : l’opération qui avait conduit à l’arrestation des 20 congolais présumés putschistes.
Dans la séance du mercredi 06 août dernier, Me Pillay, un des avocats de la défense a défendu le contenu de sa pétition selon laquelle l’opération qui consistait à piéger ces congolais et qui en fin de compte, a conduit à leur arrestation était en faite illégale, et la décision de permettre son exécution était biaisée.
Pour Me Pillay l’autorisation de cette opération est discutable compte tenue des relations proches qu’entretiennent, le procureur Pistorius, l’autorité qui l’avait accordée et le lieutenant-colonel Zeeman, le demandeur.
Me Pillay a jouté que le procureur Pretorius a aussi pris part à l’opération en tant qu’investigateur, ce qui d’après lui, est interdit par la loi.
L’avocat Pillay a aussi argué que le piège tendu à ces congolais pendant l’opération avaient conduit à la commission du crime et non à dévoiler l’existence d’une conspiration á commettre un crime comme le cas devrait l’être.
L’avocat Shaun Abrahams de la partie accusatrice a de sa part élucidé que le procureur Pretorius n’avait pas pris part active à l’opération. Me Shaun a aussi démontré que même si cas l’était c’est bien permissible par la loi du pays.
Dans le cadre de cette opération, lancée le 20 septembre 2012, deux policiers sud africains avaient infiltrés le groupe des congolais appelé UNR (Union des Nationalistes pour le Renouveau). Ces policiers prétendait être des hommes d’affaires intéressés à financer le coup d’état que voulait monté l’UNR contre le régime du président Kabila. En retour, le UNR, une fois au pouvoir en RDC, leur offrirait des concessions minières.
Les membres de l’UNR se seraient réunis plus de sept fois pendant la période allant du 20 septembre 2012 au 4 février 2013(date de leur arrestation) dans différents endroits dont des restaurants et hotels y compris la Cour Suprême de Pretoria oú se tient actuellement leur procès.
Le juge Mothle se prononcera sur la pétition de la défense ce jeudi 07 août.
Erick Bukula