Parmi eux des membres de la famille de l’activiste ainsi que des membres des mouvements citoyens Cocorico et Collectif 2016, au sein desquels oeuvrait Rossy.
“Des gens nous appelent au téléphone pour nous dire qu’ils vont nous tuer ou encore qu’ils vont violer nos femmes”. A affirme hier à la presse l’un des proches de Rossy.
Selon cette même source, les menaces viseraient à les dissuader dans la demarche de reveler les vraies circonstances de la mort de Rossy Tshimanga le 25 février dernier.
La Police a pourtant déjà présenté un suspect, l’officier Tokis Kumbo, qui, toujours selon la police, aurait tiré sur l’activiste pour proteger son superieur qui était ménacé par les manifestants. Une version qui ne convainc pas.
Des temoignages de plusieurs temoins occulaires, selon lesquels c’est plutôt le major Carine Lokeso qui aurait tiré sur Rossy à bout portant sans que ce dernier ne constitue une ménace, renforce dans l’opinion la version d’un crime prémedité.
Ce que rejette en bloc la police qui a même menacé de traduire en justice ceux responsables d’accusations “outrageux” à l’égard du major Carine Lokeso.
Un article de Voice Of Congo