Bagarre à la primature : Bruno Tshibala était de l’opposition mais n’était pas le choix de l’opposition. Que Kabila assume son choix (Erick Bukula)

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Certaines langues tendent à jeter l’opprobre sur l’opposition politique après le spectacle de Kung fu Panda offert par les agents de la primature sous l’impulsion de Tshibala, un ancien opposant.

N’ayons pas une courte memoire svp:

Rappelons nous qu’il y a exactement une année que ce débat faisait rage dans les salons politiques. Le Rassop Limete criait à qui voulait l’entendre que l’accord de la St Sylvestre lui octroyait le droit de présenter son choix du Premier ministre pour nommination par le chef de l’Etat. Mais ce dernier et sa clique ne voulait rien entendre et exigeait plutôt une liste de trois noms parmi lesquels Cesar allait se choisir son PM.

Rappelons nous que mr Kabila est allé jusque devant le Parlement pour exiger sa liste de trois noms dans les 48 h. Chose que lui a offerte le Rassop Kasavubu. Et son choix est tombé sur Bruno Tshibala.

Maintenant que ce choix s’est révelé être plus que médiocre, on veut le présenter comme ayant été un choix de l’opposition. Ne falsifions pas l’histoire svp.

Certes Tshibala était de l’opposition mais il n’était pas le choix de l’opposition pour la primature. Il y a nuance là.

Etre de l’opposition ne fait pas d’une personne un bon gestionnaire ipso facto. Non!!! Etre de l’opposition est juste un attitude adoptée. De surcroît, personne ne connait les competences des opposant mieux que les opposants eux même. Voilà pourquoi il fallait laisser les opposants faire leur choix.

Mr Kabila s’était arrogé par force le droit de choisir le PM, en violation de l’accord de la Saint Sylvestre. Il a choisi le maillon faible pour mieux le manipuler. Voila les conséquences. Il s’avére que ce maillon faible est en tout cas faible. Faible face à l’argent tout comme faible face à sa famille. Cette dernière a finalement fait de la primature une boutique familiale.

Il n’y a donc personne d’autre à blamer des bavures de Maitre Gims que son propre maitre. En tout cas qu’il ne se sente pas géner de le revoquer, c’était son choix.

Sans outrage

Tiré du Memo de Erick Bukula

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