Ce qui pourrait tué Ndabu Ndongola, le chauffeur de Mamadou Ndala.

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Le sergent Arsene Ndabu Ndongala dit Mangudi était malade du VIH depuis longtemps. Depuis le 5 Janvier 2014 dans les geôles de l’ANR a Kinshasa il n’aurait plus prit ses ARV(Anti Rétro Viraux).

C’était un bel homme devenu squelettique au fur et a mesure, après la mort de son chef. En arrivant a la tribune du 8 Mars a Beni pour être entendu, Mangudi était aide par deux policiers pour monter les escaliers.

Un coussin lui était réservé pour s’asseoir mais il avait décidé de rester debout pendant près de quatre heures pour se défendre devant une cour militaire composée de chevronnés magistrats qui lui ont jeté à la figure des lourdes questions à la fois psychologiques, juridiques, pédagogiques et éprouvantes.
Le ministère public, l’organe accusant , l’avait qualifié de pyromane qui avait mit du feu sur la jeep du colonel Mamadou après avoir subtilisé argent, revolver, cordelette et motorola.

Le sergent Arsene Ndabu Ndongala s’était pourtant défendu de tout mais différentes contradictions sur qui avait tiré les corps des gardes KOKO et MADO de la jeep, comment un agent de la Monusco l’avait transporté pour aller chercher du renfort, pourquoi il avait laissé le colonel Mamadou Ndala seul dans la jeep mort, qui était avec lui avant que la jeep ne prenne feu, qui avait il rencontre’ sur le lieu après…??? ne pardonnaient pas.

Quand la cour a exigé’ que l’on amène des pièces à convictions, le sergent Ndabu Ndongala s’est couvert le visage et selon certaines informations à la tribune, après quatre heures d’audition il avait manifesté une fatigue.

Son avocat s’était étonné de cette mort si brutale!

C’est le jour de son enterrement le 2 Octobre que les autres militaires qui l’ont accompagné au cimetière de MASIANI ont délié leurs langues parlant de sa longue maladie…mais la coïncidence de sa mort avec ce procès, un jour après sa comparution est devenue sujet d’un autre débat.
Pendant que son avocat s’interrogeait sur “le pourquoi de cette mort”, la cour militaire répondait que “personne n’a voulu sa mort … la justice a besoin des personnes vivantes que mortes”.

Auteur Magloire Paluku

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