CENI : Nous avons constaté que nos frères ont décidé d’une sorte de rupture” (Eric Nsenga, porte parole ECC)

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À propos des procès-verbaux de désignation du candidat président de la CENI, déposés “unilatéralement” à l’Assemblée nationale jeudi 19 août, par le groupe de 6 confessions religieuses,  le porte-parole de l’Église du Christ au Congo (ECC) a déclaré sur sur TOP CONGO FM qu’ils ne savent pas dans quelle mesure l’assemblée nationale pourra endosser ce document.

“Nous ne savons pas dans quelle mesure, l’Assemblée nationale va commencer à cautionner ou endosser un document qui pose déjà un problème de forme et de fond du point de vue du droit”, déclare le porte-parole de l’Église du Christ au Congo (ECC).

Alors qu’une plénière, à laquelle cette frange avait promis de prendre part, a été convoquée par l’archevêque de Kisangani, Monseigneur Marcel Utembi, président de cette sous-composante de la Société civile, le groupe emmené par le Chef des Églises de réveil a, finalement, décidé d’une rencontre parallèle que dénonce le représentant de l’Eglise protestante à la plateforme des confessions religieuses.

“Il y a eu convocation qui n’a pas obéi aux règles d’autant que le président et le vice-président (de la plateforme) sont (sur place) dans la ville (de Kinshasa). Il s’ajoute à cette convocation illégale et irrégulière, des procès-verbaux qui auraient été déposés à l’Assemblée nationale. Nous avons constaté que nos frères ont décidé d’une sorte de rupture”, explique le révérend Éric Senga (photo), invité du magazine TOP 7.

Par ailleurs, celui-ci tient à préciser les raisons de la très attendue réunion dite de la dernière chance. 

“La réunion de la plénière, quoi que convoquée régulièrement, n’a pas eu lieu, essentiellement, parce que les questions préjudicielles n’ont pas été vidées”, énonce-t-il sans plus de détails. 

Bishop Mfundu

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