CHOC! Un Congolais de la RDC, poignarde à mort son bébé, puis tente de se tuer.

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Un père poignarde à mort son bébé, puis tente de se tuer

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Branle-bas de combat, hier à Renens (VD), où un père s’était retranché chez lui, avec son petit garçon. Lors de l’intervention de la police, il a réussi à poignarder l’enfant d’un an, avant de tenter de se suicider.

«Go, go, go», hurlent les forces de police encagoulées juste avant d’intervenir dans un immeuble de l’avenue du 1er-Mai, hier en fin de journée à Renens, près de Lausanne. Les agents défoncent avec un bélier la porte d’entrée d’un appartement du 3e étage. A l’intérieur, se trouve un père, âgé de 29 ans, qui séquestre son fils d’un an. Au moment de cette intervention, le papa est quand même parvenu à poignarder l’enfant, puis il a retourné son arme – un couteau de cuisine – contre lui, explique Pierre-Olivier Gaudard, porte-parole de la police cantonale vaudoise. Blessée, la petite victime a été immédiatement transportée au CHUV à Lausanne. Elle y est décédée quelques heures plus tard des suites de ses blessures. Le père, touché au cou, a été incarcéré. Ses jours ne seraient pas en danger.

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L’intervention avait mis fin à près de quatre heures d’une attente insupportable. Un différend familial est à l’origine de ce drame, selon le porte-parole de la police vaudoise. «Un problème de droit de garde», a-t-il précisé. Le couple n’est pas marié. Le père, de nationalité congolaise (RDC) était en conflit avec la mère de nationalité portugaise au sujet de l’autorité parentale. Durant l’opération, la maman, âgée de 26 ans, a été prise en charge dans un poste de police. C’est elle qui avait donné l’alerte après avoir constaté que son compagnon lui interdisait l’entrée de son domicile alors que celui-ci avait l’enfant avec lui.

Le père était menaçant

Tout avait commencé vers 15 h 30. Une fois avertie, la police avait déployé les gros moyens pour tenter de maîtriser le forcené enfermé chez lui et qui menaçait de tuer son fils puis de se suicider. Des patrouilles de la police de l’Ouest lausannois et de la gendarmerie vaudoise ont alors bouclé le secteur. Aux alentours du bâtiment encerclé, des ambulanciers, des pompiers et une équipe du groupe d’intervention des polices vaudoise et lausannoise se préparaient à intervenir. Des tireurs d’élite étaient même positionnés dans les immeubles voisins, prêts à faire feu. Les spécialistes de la négociation tentaient de raisonner le forcené.

Vers 17 h 30, quelques policiers étaient visibles du public, certains armés d’un fusil automatique, pour bloquer la circulation des piétons et des voitures dans la rue. Les nombreux autres membres de l’opération étaient cachés dans les jardins, sur les balcons, au pied de l’immeuble encerclé. L’ambiance était lourde. Même si le voisinage ne semblait pas être conscient de la gravité des faits qui se déroulaient à deux pas de chez eux. Une jeune fille promenait ses chiens dans un jardin. «Je ne sais pas ce qui se passe», avouait-elle avec indifférence. Une famille observait tranquillement la scène depuis la cour de son immeuble. «Franchement, nous ne connaissons pas ce monsieur, expliquait une mère de famille qui habite depuis très longtemps dans le quartier.»

Circonstances à élucider

Vers 18 h, le porte-parole de la police cantonale venait expliquer que les négociations étaient toujours en cours. «Nous ne savons pas combien de temps cela va encore durer», ajoutait-il à ce moment-là. Une heure plus tard, la tension est montée d’un cran. A 19 h 10, deux ambulances sont arrivées. Quelques secondes avant l’intervention des forces spéciales. La police n’a pas donné plus d’explications sur le geste fou du père.

Source (Le Matin)

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