
Réagissant vraisembablent à l’arrestation et condamnation de Barnabe Mulinganyo, Patrick Nkanga, haut cadre du PPRD a appéllé la justice à aussi se saisir du cas des leaders de l’UDPS qu’il accuse d’être principalement à la base de la dégradation dés débats politiques.
“Messieurs KABUND et KABUYA sont principalement à la base de la dégradation du discours et du débat politique. La Justice, que nous croyons indépendantes, ainsi que le CSAC devraient se pencher sur leurs cas avant que nous atteignons le point de non-retour. Leurs discours desservent, au plus haut point, le Président de la République et la nation toute entière. Ils mettent à mal la cohésion nationale, ainsi que la stabilité institutionnelle obtenue au prix des grands sacrifices.” A-t-il déclaré sur Twitter ce matin.
Le président national du Rassemblement des leaders congolais a été condamné samedi dernier à trois ans de servitude pénale, 2 millions des Francs Congolais et 10.000 dollars de dommages-intérêts pour menace de mort et outrage au Chef de l’Etat.
Barnabe Mulinganyo est accusé d’avoir proféré des menaces de morts contre Felix Tshisekedi lors d’une interview qui circule sur les réseaux sociaux.
“L’unique voie la plus facile pour que le Chef de l’Etat ne fasse pas tuer des gens et qu’il demissione.” avait-il déclaré.
Puis, à la question de savoir qu’est ce qui se passerait s’il refusait de démissionner, Mulinganyo repond “Ako zwa mbuma alors”. Une phrase qui dans le jargon kinois se traduit par : Il recevra une balle.
Dans sa version devant les juges, l’accusé a plutôt affirmé qu’il voulait simplement dire “Il mangera le fruit”. Si ceci est bien la traduction litterale de sa phrase, elle ne cadre pas toutefois avec le contexte de sa déclaration.
Sa comdamnation a été salué notamment par le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH) en RDC qui a aussi invité la justice à se saisir de faits similaires.
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