Congo-Brazza: Sassou Nguesso interdit d’un troisième mandat successif par les articles 57, 58 et 185 de la constitution.

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Le Congo Brazzaville vit sous la menace d’un tripatouillage de la constitution, il faut dès maintenant passer à la défense de la légalité constitutionnelle.

Le devoir de tout démocrate congolais qui aime son pays, c’est de porter à la connaissance du monde entier que le dictateur Denis Sassou Nguesso n’a plus le droit de briguer un troisième mandat successif ; conformément aux articles 57, 58 et 185 de la constitution en vigueur.

Artcle 57 : « Le Président de la République est élu pour sept ans au suffrage Universel direct. Il est rééligible une fois.»

Article 58 : « Nul ne peut être candidat aux fonctions de Président de la République :…s’il n’est âgé de quarante ans au moins et soixante dix ans au plus à la date du dépôt de sa candidature….»

Article 185 : « …Aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie  concernant le nombre de mandats du Président de la République….»

D’abord rappelons, avec le développement d’internet et des réseaux sociaux, Denis Sassou Nguesso et son opposition en trompe-l’œil se rendent vite compte que les Congolais ne sont plus facilement manipulables politiquement. Le temps de la démagogie politique est donc terminé. Tous les Congolais savent maintenant qu’il n’est plus éligible en 2016.

Et aussi, après son coup d’État militaire en 1997, Denis Sassou Nguesso avait abrogé unilatéralement la constitution issue de la conférence nationale souveraine de 1991, et l’a remplacée par la constitution de fait de 2002 qui est actuellement en vigueur au Congo.

Cependant, une chose est sûre, c’est cette constitution de fait de 2002 qui fixe les règles de jeu politique actuellement au Congo. Un gouvernant, un gouvernement, un élu est légitime s’il se conforme à cette constitution. Or, d’après cette constitution, Denis Sassou Nguesso ne peut plus être éligible en 2016. Même s’il n’est pas d’accord avec cette constitution, il doit obéir. Mais s’il décide de tripatouiller la constitution, le peuple congolais a l’obligation de rejeter son nouveau système de valeurs qu’il va établir.

Parce que, cette constitution de fait sera abrogée si les partis politiques, les associations, les confessions religieuses, les syndicats et la majorité des Congolais adhèrent à la folie de Sassou Nguesso. D’ailleurs, les papys politiques de plus de 70 ans cherchent tous à faire disparaître l’actuelle constitution à travers les États généraux, la conférence nationale, le dialogue national sans exclusif ou la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.

Par contre, s’il y a une métaphore expliquant mieux la compétition politique qui aura lieu en 2016 au Congo, c’est bien celle de la coupe du monde des moins de 17 ans. Puisque à cette compétition, seuls les joueurs ayant l’âge requis, sont autorisés à participer par la FIFA, et aucun papy n’est autorisé à cette compétition.

Comme, la coupe du monde de moins de 17 ans, la constitution congolaise et la loi électorale écartent de la compétition politique (l’élection présidentielle 2016), tout Congolais dont l’âge n’est pas compris entre 40 ans et 70 ans. De plus, tout gouvernant au pouvoir ayant déjà exercé deux mandats successifs, en tant que président de la République, n’est pas éligible en 2016.

Voilà pourquoi, le combat de tout démocrate congolais demeure celui d’empêcher Sassou Nguesso de briguer un troisième mandat successif. Soit le Congo restera éternellement une dictature tribale ou bien, il deviendra une démocratie. C’est au peuple congolais d’en décider. Puisque la dictature tribale de l’homme d’Oyo n’est pas inconnue des Congolais et de la communauté internationale.

Donc, nous sommes à la croisée des chemins, où le peuple Congolais doit choisir une nouvelle direction pour le Congo après 2016. Il faut donc maintenir la pression sur Sassou Nguesso pour qu’il respecte cette constitution. Aussi, le peuple Congolais doit lui rappeler chaque jour, les règles de jeu politique. Cette action ne serra pas stérile, si nous, peuple congolais, pensons dans notre fond intérieur et de manière répétitive qu’il doit respecter les articles 57, 58 et 185 de la constitution. Parce que, c’est la pensée qui détermine les actes et les actions d’un peuple.

De plus, c’est en répétant chaque jour de façon répétitive aux autres congolais, c’est en faisant la vulgarisation de ces articles 57,58 et 185 de la constitution que nous allons émettre des ondes positives de changement (la détermination, la volonté populaire…) à Sassou Nguesso et à la communauté internationale. C’est cette action qui attirera l’attention et surmultipliera notre cause.

Par conséquent, l’heure de sauver notre pays du destin négatif imposé par Sassou Nguesso est arrivée : « Coup d’état, assassinats politiques, guerre civile dans le sud, génocide dans le Pool, disparus du Beach, non-indemnisation des sinistrés du sud, expropriations des parcelles à Bacongo, explosion de Mpila, attaque à l’arme lourde au domicile du colonel Marcel Ntsourou… » Ces causes qui empoisonnent la vie des Congolais dont Sassou Nguesso est responsable sont inadmissibles et inacceptables.

Également, le Congo que les papys politiques ont mis en place, s’est déjà transformé en monstre qui dévore le peuple Congolais, sans distinction aucune. L’enjeu est donc le respect de la constitution. Sassou Nguesso ne doit pas violer cette constitution. Si vous voulez savoir ce que sera le Congo, s’il tripatouille cette constitution, jetez un regard sur la RDC et le Gabon.

Pour terminer, le peuple congolais a une vraie occasion de tourner la page Sassou Nguesso, et cette chance de sauver le Congo réside uniquement dans la défense de la constitution. Parce que Sassou Nguesso est un homme du passé qui a des habitudes de l’âge de la pierre taillée, en décalage par rapport à son époque. Également, s’il a besoin des armes et des éléments de la SELEKA pour s’imposer, c’est qu’il a peur. Celui qui peur a une mentalité primitive, sauvage, cruelle et défaitiste. Voilà pourquoi, notre devoir est de porter à la connaissance du peuple tout entier que les articles 57, 58 et 185 de la constitution l’interdisent d’un troisième mandat successif. Si vous voulez savoir ce que sera le Congo, s’il tripatouille cette constitution, jetez un regard sur la RDC et le Gabon : « le Congo deviendra une dynastie des Nguesso !»

Par BISHIKANDA DIA POOL

(Source : sukisa.co.uk)

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