Au lendemain du coup d’état contre le président Robert Mugabe, les réactions pleuvent au sein de la classe politique congolaise.
Dans l’opposition on voit là un acte qui devrait interpeller le regime de Kinshasa, qu’elle accuse de se cramponner au pouvoir à la manière du regime d’Harare.
Le FDC, un parti d’opposition issu de la diaspora, appelle lui la Kabilie à “s’en inspirer alors qu’il est encore temps”.
Depuis hier mercredi, Robert Mugabe et sa famille sont assignés en résidence surveillée par l’armée qui a envahi la capitale depuis mardi soir. L’armée regulière apportait ainsi son soutient au vice-président limogé la semaine derrière, resultat d’un conflit de succession entre lui et la première dame Grace Mugabe.
Ce jeudi après-midi le gouvernement Zimbabwéen a annoncé sur Twitter la démission de Mugabe qui recevra l’immunité et ira en exil en Afrique du Sud. Selon un compromis trouvé gràce à la mediation du président sud-africain Jacob Zuma.
Un article de Voice Of Congo