Au terme d’un match épique, les Pharaons égyptiens s’est sont qualifiés pour la finale de la Can, en sortant le Cameroun pays hôte. Longtemps solide défensivement grâce a une bonne charnière centrale et porté par un Gabaski de grand soir sur ses buts lors de la séance de tirs au but.
L’Egypte disputera, dimanche 06 février, la 13ème finale de son histoire à la Can, et ce sera face au Sénégal.
Ayant dominé pratiquement le match, tout au long de cette classique africain, les Lions ont vu leur rêve s’est effondrer, eux qui s’imaginaient déjà en héro pour tout un peuple avec le trophée entre les mains, dimanche sur leurs terres au stade de OLEMBE. Mais cette fois-là, les dieux ont été favorables aux Egyptiens, pour défier le Sénégal en final.
Bien que portés par toute une nation, les Lions n’ont pas su trouver la faille, en dépit de la pression qu’ils ont imposée à leurs adversaires pendant le match. Et cette poisse les a poursuivis jusqu’aux tirs au but, André Onana étant pris en contre-pied à chaque tir et les botteurs camerounais se heurtant au mur infranchissable qu’était le portier égyptien, Gabaski.
Malgré leur cohésion sur le plan collectif tout au long de la partie, les hommes de TONI CONCEICAO n’ont pu concrétiser les occasions qui se sont offertes à eux, principalement lors de la première période, afin d’éviter une telle issue du match. Soulignons tout de même la frayeur qui a gagné tous les supporters camerounais à la 9ème minute, à la suite d’une frappe enroulée de MO SALAH.
Après la pause, les Pharaons ont repris du poil de la bête pour résister aux assauts répétés des Lions, qui ont failli prendre un but bête de suite d’une passe manquée en retrait du milieu camerounais HONGLA. Mais l’attaquant de REDS de Liverpool, MO SALAH, a été stoppé net par une courageuse sortie du gardien camerounais André ONANA.
Karl TOKO EKAMBI s’est ensuite montré dangereux par une tête, avant qu’une frappe surpuissante de GOUET vienne frôler la transversale du portier égyptien.
Vincent ABOUBABACAR, muet pendant toute la rencontre, n’a pas su se démarquer. Et l’entrée de Cliton NJIE n’a rien changé, la partie s’étant soldée sur un nul vierge. C’est donc l’épreuve de tirs au but qui doit départager les deux formations, séance pendant laquelle, déjà héroïque lors de 8ème de finale face aux Eléphants, GABASKI s’est à nouveau montré impérial, en stoppant trois tirs, ce qui a renvoyé l’Egypte en finale où les Pharaons affronteront les Lions de la Téranga.
Ezéchiel MULONGO