Entre l’Assemblée Nationale et le Sénat réunis en congrès le vendredi 27 mai, pour la désignation du juge à envoyer à la Cour constitutionnelle, ça piaille et ça repiaille…
Dressé chacun sur ses ergots pour faire passer son homme de confiance, Modeste Bahati, président du Sénat, et Jérôme Mbosso, speaker de l’assemblée Nationale, n’arrivent pas à trouver un Modus Vivendi.
La plénière organisée à cet effet s’est terminée sur une vive tension au Palais du peuple.
Face aux tiraillements entre Modeste Bahati qui soutient la candidature du sénateur Louis Mbonga et Jérôme Mbosso qui appuie celle du sénateur Mandza Andie, les 385 députés nationaux et les 88 sénateurs ont résolu de mettre sur pieds une commission spéciale, composée de 17 sénateurs et 17 députés nationaux et chargée d’examiner les dossiers de chacune des candidatures présentées, conformément aux articles 6, 12 et 42 du règlement intérieur du congrès.
Mais n’ayant pas pu trouver un consensus, cette commission s’en est remise à la plénière pour trancher. Dans la foulée, Modeste Bahati a transmis deux noms pour le poste de juge constitutionnel du quota du parlement au Président de la République, Félix Tshisekedi, ce qui a provoqué la colère des députés nationaux qui dénoncent cette position ”unilatérale”.
Bishop Mfundu