Une information révélée par nos confrères de Jeune Afrique, citant l’ambassade de la Corée du sud en RDC.
Dans sa dernière édition, Jeune Afrique affirme avoir reçu un email de cette ambassade précisant la position de Seoul sur la machine à voter. “En termes trés directes, elle (l’ambassade coréenne) s’y désolidarise de Miru System, le fabricant Sud coréen des fameuses “Machines à voter”, qui doivent être utilisées lors des prochaines élections congolaises”.
Si la compagnie Miru System n’est pas detenue par l’état sud-coréen, la désolidarisation de ce dernier jette toutefois un serieux discrédit sur cette machine déjà trés contestée.
En effet, toujours selon Jeune Afrique, la Corée a révélé qu’à la suite de sa position, la Commission électorale congolaise a perdu le soutient de l’A-WEB, l’un de ses partenaires internationaux qui le fournissait en logistique.
La question de cette machine divise fortement la classe politique congolaise. Dans l’opposition et dans la société civile ont craint qu’elle ne puisse conduire à des élections truquées au profit du parti de Kabila et ses alliés.
Un avis que partage Seoul qui a mis en garde contre le risque que l’exportation de cette machine en RDC pourrait donner au gouvernement congolais un pretexte pour obtenir des résultats indésirables liés aux élections.
Mais pour la commission électorale c’est la machine ou rien. Elle a plusieurs fois prevenu que sans cette machine il y aura pas d’élections. En tout cas pas à la date prévue du 23 décembre.
Un article de Voice Of Congo