En choisissant de partir en 2017: La décision de Kagame doit inspirer ses homologues fin mandat

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L’onde de choc provoqué par les événements survenus le 30 octobre dernier au Burkina Faso continue au produire des effets pour le moins inattendus sur le Continent africain.

C’est le cas de le dire présentement du Rwanda, voisin immédiat à Est de la République Démocratique du Congo, où le président Paul Kagame vient de réunir Ies sommités de son régime dictatorial travers le Conseil exécutif national de son parti, le Front Patriotique Rwandais (FPRL), au pouvoir depuis le renversement du président Juvénal Habyarimana en avril 1994, pour leur parler de son intention de ne pas briguer un troisième mandat à la tête du pays en 2017!
« Je n’ai pas besoin d’un autre mandat …

D’après l’Agence France Presse, qui a eu la primeur d’annoncer cette nouvelle au monde le dimanche 30 novembre dernier, le maître absolu du Rwanda après Dieu s’était exprimé en ces termes pour la circonstance: “Je n’ai pas besoin et ce dont vous avez besoin, c’est la continuité dans le développement “ !

Mais quelle idée-force se trouve-t-elle derrière cette volonté d’abandonner le pouvoir exprimée par Paul Kagame, au lendemain des événements du Burkina Faso et du vacarme effrayant qui se s’est élevé le week-end dernier à travers le monde suite aux déclarations faites par de nombreuses délégations lors du XVème Sommet de la Francophonie, sur la problématique des Chefs d’Etat à vie? En parlant de continuité dans le développement au Rwanda, le Chef de l’Etat rwandais, qui incarne la puissance politique minoritaire dominante “ T1utsi “, sous-entend qu’il a besoin immédiatement d’un dauphin formé sous le harnais de cette puissance pour lui succéder, en pensant et agissant comme lui?

Or, le Front patriotique rwandais (FPR), qui dirige le Rwanda à l’heure actuelle, est constitué exclusivement- des citoyens appartenant à l’ethnie minoritaire Tutsi.
On peut donc imaginer sans peine par quel mécanisme la succession de Paul Kagame devrait être assurée sans passer par un scrutin libre, transparent et véritablement démocratique, que les Tutsi n’auraient aucune chance de gagner !

Un front commun de l’opposition

En appréhendant la question extrêmement sensible de son départ de la tête du pays, Kagame a invité les dignitaires de son régime à y réfléchir, sans faire allusion (ne fut-ce qu’une fois), à des élections destinées à départager objectivement Tutsi et Hutu.
Mais il ne faut pas oublier que les événements survenus récemment au Burkina Faso et ailleurs seuls ne pouvaient pas pousser le maître absolu du pays de mille collines a décider de sitôt de son départ, après 20 ans de pouvoir sans partage !
En effet, depuis un certain temps, les grandes puissances du monde, qui portaient le régime politique de Kigali à bras le corps, ont commencé à changer leur attitude et de comportement à l’endroit de celui-ci pour privilégier la démocratie participative impliquant toutes les composantes socioculturelles du pays.
Au-delà de ce retournement inattendu de situation au sein de grandes puissances du monde, – a aussi la formation d’ure forte opposition, agissant à l’intérieur comme à l’extérieur du Rwanda, et intégrant pour la première fois après la mort de Habyarimana des Rwandais de toutes les ethnies (Hutu, Tutsi et Twa), dans le cadre d’un front politique commun contre la division du peuple et contre la dictature ! A qui le tour après Paul Kagame?

KAMBALE MUTOGHERWA

2 COMMENTS

  1. Misala eleka maloba na ebele. Eza facile yako vova á 8000 km na sima ordinateur, il fallait nde okita na terrain comme cela to ndima ki bonzanga nayo. Pfff, oza nayo Mbwa( chien) ya kopal…

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