Eviction de S.Badibanga: Willy Mishiki exhorte les Députés à ne pas céder à la corruption!

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Lors d’un point de presse tenu hier, mercredi 04 janvier 2017, au siège du parti politique ARP, situé dans la commune de Barumbu, le nouveau Vice-ministre de l’Energie et Ressources Hydrauliques, Prince Willy Mishiki a montré à la classe politique congolaise la voie à suivre pour couper court au débat houleux autour de l’accord politique signé le 18 octobre au siège de l’Union Africaine et celui du 31 décembre signé au centre interdiocésain de la Gombe. Il a, d’entrée de jeu, considéré qu’à 90%, l’Accord de la CENCO n’est pas différent de celui de l’Union Africaine. Il a mal digéré qu’au stade actuel, le Rassemblement réuni autour d’Etienne Tshisekedi se batte pour s’accaparer du Gouvernement.

Le Vice-Ministre en charge des congolais de l’étranger, Emmanuel Ilunga, a, lui également, fustigé cette disposition de l’Accord du 31 décembre 2016. Ce dernier a estimé que dialoguer pour le poste de premier ministre serait faire une politique au détriment des intérêts généraux du peuple congolais. «Le dialogue de la Cenco n’a pas eu un grand nombre de composantes politiques. Le Rassemblement de Limete n’est pas non plus la seule représentation de la RDC. Souvenez-vous qu’il avait pris en otage toute la République et a vilipendé avec véhémence les assises de l’Union Africaine, en récusant même le Facilitateur togolais, Edem Kodjo», a rappelé Emmanuel Ilunga.

Au sujet du chef du Gouvernement issu du Rassemblement, Prince Willy Mishiki ne voit pas par quelle baguette magique celui-là pourra remplacer Samy Badibanga qui a été investi triomphalement au parlement. «C’est la toute première fois dans l’histoire du pays qu’un premier ministre soit investi à 100% au parlement », a-t-il acclamé. Or, a-t-il renchéri, pour qu’il soit remplacé, il y a deux choix. Primo : que lui-même puisse démissionner. Secundo : qu’il soit démis de ses fonctions à la suite d’une motion de défiance au même parlement qui l’a investi à grande majorité.

Sur ce chapitre, Willy Mishiki a exhorté les députés nationaux à ne pas céder à la corruption et aux stratagèmes que peuvent monter les acteurs politiques malins aux fins de s’insurger contre Samy Badibanga.

Pistes

Pour sortir de cette situation difficile, il recourt à deux pistes. Il s’agit d’une large ouverture du Gouvernement d’Union Nationale à d’autres forces politiques qui n’y sont pas représentées. Il s’est, avec un visage très ragaillardi, félicité pour l’option prise par sa plateforme qui a pu accorder la priorité dans son combat politique aux intérêts généraux du peuple congolais. En outre, a-t-il poursuivi, il convient de souligner que le Chef de l’Etat vieille sur le bon fonctionnement des institutions.

La deuxième piste que Willy Mishiki a proposée aux acteurs politiques est celle du «Troisième round des discussions ». Ce, pour une plus large inclusion des congolais. Car, selon lui, l’accord doit rassembler les congolais plutôt que les diviser comme il en est le cas aujourd’hui. «L’accord de la CENCO n’a aucun soubassement juridique. Il ne peut pas ramener la paix au pays», a-t-il conclu.

Aubin Kandembi

Avec la Prospérité

2 COMMENTS

  1. Pauvres minables vagabonds. Vous êtes des frétins politiques sans valeurs. Après être alles à la mangeoire pour vous servir, votre petite aventure vient de s’arrêter ! Vous ne suscitez que la pitié, pauvres tintins.

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