Les forces loyalistes renforcent et consolident leurs positions à Rangira, à au moins 6 km de Rutshuru-centre, sur la route de Bunagana.
C’est ce qu’a déclaré le président de la société civile locale, Jean-Claude Bambaze à Radio Okapi.
De leur coté, les rebelles du M23 ont abandonné la cité de Tchengerero qu’ils avaient pris le lundi 28 mars.
Seuls les habitants y demeurent, précise la même source, tout en continuant de maintenir ses positions conquises depuis le début de leur offrensive, notamment les deux collines stratégiques de Tchanzu et Runyonyi.
Après des combats mardi 29 mars, dans les collines surplombant la cité de Bunagana, les FARDC ont réussi à stopper l’avancée des rebelles vers la cité qui est actuellement sous le contrôle des forces loyaliste.
La société civile de Rutshuru affirme avoir vu des colonnes des militaires venus en renfort en provenance de Goma et de Beni.
Ce mercredi 30 mars, une accalmie s’observe sur toutes les lignes des fronts dans les combats qui opposent les FARDC aux rebelles du M23 dans le groupement de Jomba, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Les sources de la société civile de Rutshuru, révèlent qu’après de violents combats d’hier mardi 29 mars près de la cité de Bunagana, les M23 se seraient retirés de la zone vers une direction jusque-là inconnue.
Chaque partie engagée dans les combats maintient ses positions, d’après ces sources citées par la radio onusienne.
Jean-Claude Bambaze redoute cependant la résurgence d’un « désastre humanitaire » dans la zone. La plupart des habitants qui vivent essentiellement de l’agriculture sont affectés par les violences. Nombre d’entre eux ne peuvent accéder dans leurs champs, craignant pour leur sécurité.
Ils appellent les autorités compétentes ainsi que les humanitaires à envisager un plan de contingence et d’assistance en faveur de toutes ces familles qui vivent les unes en errance, les autres dans des familles d’accueil.
Pendant ce temps, des milliers de populations de Bunagana, Kisiza et autres villages ont dû traverser la frontière ougandaise. Sur place, certaines ont été cantonnées dans le camp de Nyakabande et d’autres sont dans des familles d’accueil, attestent des sources locales.
Bishop Mfundu
