Faux pas dans la déclaration des confessions réligieuses : Le concept “alternance” ne consacre nullement la violation de la Constitution” (Porte parole ECC)

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Le point 5 du communiqué relatif à la désignation de leurs délégués à la CENI rendu public le vendredi dernier par les confessions religieuses qui a suscité moultes réactions au sein de l’opinion et qui stipule :«6 Au regard de ce qui précède, nous reaffirmons notre détermination à ne pas céder à toute tentative de perturbation du présent processus électoral qui, doit obligatoirement inaugurer une nouvelle ère des élections mieux organisées pour l’alternance démocratique en 2023 », n’a pas laissé indifférent les autorités de l’Église du Christ au Congo.

Par le biais de son porte parole, Eric Nsenga Nshimba, elle tient à préciser qu’elle entend par le vocabulaire “Alternance démocratique”, une haute culture patriotique qui ne devrait pas troubler les esprits comme c’est le cas aujourd’hui.

À en croire le porte-parole de l’ECC dans son communiqué, même dans l’hypothèse du renouvellement du mandat d’un chef de l’État en fonction, l’alternance démocratique lui permet de renouveler la majorité parlementaire. 

“Il peut améliorer les mécanismes de la réalisation de son mandat,” dit Eric Nsenga.

Il a aussi expliqué que dans le système constitutionnel congolais, les élections sont générales et ont pour objectif de renouveler la volonté du souverain primaire dans le choix des animateurs des institutions en vue de garantir la légitimité de celles-ci.

D’où Il serait plutôt impérieux selon lui, que chacun contribue à la réalisation des élections crédibles en 2023, en lieu et place d’agiter l’opinion.

Enfin, Éric Nsenga, appelle les uns et les autres à l’apaisement d’autant plus que le concept « alternance » ne consacre nullement la violation de la Constitution. 

Bishop Mfundu

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