Dans beaucoup de pays, Noël et le Nouvel An sont des moments de grandes célébrations festives, ainsi que des évènements incontournables de la fin de l’année.
En RDC, en dans la capitale Kinshasa en particulier, pendant cette période, les rues sont très animés, remplies de jouets, des vêtements, de sapins et de décorations. Et dans les grands marchés de la ville, il est difficile de se frayer un chemin.
Mais, la ferveur que ces célébrations entrainent souvent dans la capitale congolaise n’est visiblement pas au rendez-vous, cette année.
En effet, à trois jours de Noël, l’engouement n’est pas vraiment à la hauteur de l’événement. Le climat est très timide. Les boutiques sont peu envahies, et les marchés moins embouteillés.
Cela peut s’expliquer par l’atmosphère quelque peu morose que la pandémie de Covid-19 a engendré. Hormis la crise sanitaire, le pays fait également face à la crise financière.
Malgré un contexte sanitaire délicat, une autre frange de la population kinoise tente de maintenir l’esprit de Noël. Mais au prix de nombreux sacrifices selon les témoignages.
“Moi, je suis venu acheter des jouets et des vêtements neufs pour mes enfants et mes neveux. Dans ce contexte très particulier, l’argent fait défaut. Mais on attend d’une mère qu’elle se sacrifie pour ses enfants. Donc la crise n’empêchera pas la fête”, a déclaré une dame rencontrée au marché central.
Tandis que le président de la République a instauré un couvre-feu pour tenter d’endiguer la pandémie de Covid-19, nombreux se questionnent si la mesure sera d’application les jours de fêtes, à savoir le 25 décembre et le 1 janvier.
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