Football : L’ex-entraîneur du Sénégal, Bruno Metsu, est mort

1
Bruno Metsu, le 16 janvier, au Qatar.

 

Bruno Metsu, ancien joueur reconverti en sélectionneur, est mort à la clinique des Flandres, à Coudekerque-Village, dans le Nord, indique La Voix du Nord. Il avait 59 ans. Dans un entretien publié par L’Equipe au mois de juillet, Bruno Metsu, qui avait quitté le club émirati d’Al-Wasl en octobre pour raisons de santé, avait dit aller mieux et vouloir “gagner” son “match” contre le cancer.

Cet ancien milieu de terrain qui avait joué à Dunkerque, Anderlecht, Hazebrouck, Valenciennes, Lille, Nice, Roubaix et Beauvais avait aussi entraîné divers clubs en France avant d’entraîner la Guinée puis le Sénégal, qu’il avait mené en quarts de finale du Mondial 2002 après avoir battu l’équipe de France, championne du monde et d’Europe en titre, lors du match d’ouverture. “C’est une grosse perte pour le Sénégal, Bruno Metsu n’a pas marqué que l’histoire du football sénégalais, mais l’histoire du Sénégal tout entier”, a confié Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football.

Après le Sénégal, Bruno Metsu avait entraîné diversers sélections du Golfe, remportant notamment en 2007 la Coupe du Golfe des nations avec les Emirats arabes unis. Il n’est resté que trois mois au club de Al-Wasl, où il était arrivé en remplacement d’un certain Diego Maradona.

“Je n’ai plus de larmes pour pleurer. C’est un frère qui a disparu, a déclaré mardi Michel Rouquette, qui l’avait fait venir à Sedan et fut son adjoint à Al-Gharafa au Qatar. Je l’ai vu pour la dernière fois il y a quinze jours lorsqu’il est reparti à Dubaï. Et en l’embrassant, j’ai su que je ne le reverrais plus. Sportivement, il laissera la trace d’un entraîneur qui savait galvaniser ses troupes. Son côté play-boy avec ses longs cheveux lui ont donné une image laxiste, et à cause de cela il n’a jamais pu faire une grande carrière d’entraîneur en Europe. C’est dommage”.

“C’était un vrai passionné de foot, il laisse l’image d’un gagneur qui a réussi, je dirais, sur tous les continents avec une passion folle, une envie de gagner, une régularité”, a confié à la presse le président de la Fédération française (FFF), Noël Le Graët. La ministre française des Sports Valérie Fourneyron a rendu hommage à “celui qui ne renonce jamais, cet infatigable globe-trotter du ballon rond qui pousse toujours les autres à dépasser leurs limites”.

1 COMMENT

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here