Parmi les conditions posées par l’opposition pour participer au dialogue politique en RDC, Gabriel Kyungu du G7 cite notamment la fin des poursuites contre Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga, poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat.
« Nous avons exigé que pour ce qui est des poursuites judiciaires, qu’on abandonne les poursuites contre Moïse Katumbi, étant entendu que ce Monsieur est poursuivi parce qu’il est candidat aux élections présidentielles. C’est une des conditions [pour participer au dialogue]», a déclaré Kyungu wa Kumwanza jeudi 16 juin au cours d’une conférence de presse.
Parmi les autres conditions posées par l’opposition, le président de l’assemblée provinciale du Katanga cite aussi la libération des prisonniers politiques et la dissolution des « partis doublons ».
Pour Gabriel Kyungu, l’opposition ne participera pas non plus à un dialogue convoqué par le président Kabila.
« Nous n’irons pas au dialogue de M. Kabila. Nous refusons. Nous irons au dialogue des Nations unies sur base de la résolution 2277 », a-t-il indiqué.
À l’ouverture d’un conclave qui a récemment réuni une centaine de délégués de l’opposition et de la société civile en Belgique, l’opposant historique Etienne Tshisekedi a appelé les autres opposants à prendre part à un « dialogue » sous l’égide de la communauté internationale.
Le chef de l’Etat Joseph Kabila a annoncé la tenue d’un dialogue politique pour discuter notamment des questions relatives aux élections.
La question de la tenue de ce dialogue divise la classe politique congolaise.
Un article de Radio Okapi
