Interdiction de l’homosexualité en RDC : tergiversations à l’Assemblée nationale

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homosexuel

 

Un député national a fait remarquer, lundi 23 mars dernier, que la proposition de loi portant interdiction de l’homos*xualité en République Démocratique du Congo ne figure pas dans le calendrier des travaux de la session parlementaire ordinaire ouverte la semaine passée.

L’élu national a fait cette remarque dans la salle des Congrès du Palais du peuple, siège du parlement, au cours d’une séance plénière consacrée à l’examen et adoption du projet de ce calendrier.

Il a rappelé que cette proposition de loi a été déposée, depuis plusieurs mois, au bureau de l’Assemblée nationale par un de ses collègues députés nationaux.

Dans sa réaction, le président de l’Assemblée nationale a indiqué que l’auteur de cette proposition de loi a été obligé de réaménager son texte dont il a déjà réintroduit une copie améliorée aux services de la chambre basse.

Selon Aubin Minaku, toutes les dispositions seront prises pour que le débat sur la proposition de loi ainsi enrichie soit programmé au cours de la présente session parlementaire.

Néanmoins, le chef de la représentation nationale a précisé que les services compétents devront d’abord établir l’opportunité d’une loi interdisant l’homosexualité en RD Congo, dans la mesure où cette question est déjà réglée dans la Constitution en vigueur.

A en croire le député qui a soulevé la question, la pratique de l’homos*xualité s’amplifie dans le pays, notamment dans la ville de Kinshasa où il aurait vu la veille des homos*xuels s’embrasser sur la place publique.

C’est pourquoi les analystes se sont permis de considérer la réaction du président de l’Assemblée nationale comme des excuses pour laisser libre cours à une pratique ignominieuse et dégradante de nature à contribuer gravement à l’amplification de la dépravation déjà insupportable.

Même si la raison avancée par le président de la chambre basse s’avère fondée, les moralistes souhaitent voir l’Assemblée nationale instruire le gouvernement de la République de prendre des mesures urgentes visant à sanctionner les homos*xuels, en application de la Constitution que cette catégorie s’entête à violer au vu et au su des législateurs et de l’exécutif national.

Dans cette logique, les moyens mis à la disposition des éléments de la Police nationale congolaise (PNC) pour casser les étalages et confisquer la marchandise vendue par des paisibles citoyens à travers les rues, doivent plutôt être orientés vers la lutte contre l’homos*xualité car, celle-ci est anticonstitutionnelle, alors que la vente sur la place publique relève de la survie d’une population désespérée, clochardisée et contrainte à la débrouillardise.

En effet, ces vendeurs font partie de la population défavorisée dans un contexte socioéconomique congolais miné par un taux de chômage élevé, des salaires de misère, des arriérés de salaires innombrables, des licenciements massifs non justifiés et tant d’autres calamités qui ont fini de transformer la RD Congo en un enfer invivable.

Par Marcel Tshishiku

Source : Tempete des Tropiques

3 COMMENTS

  1. Cette décision est semblable à une pillule amère dans la bouche d’un enfant. C’est à dire, elle est difficile à avaler car, nombreux parmi les députés sont des “pédérastes” et lesbiennes.

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