Tel est pris qui croyait prendre, la politique d’exclusion ethnique du premier ministre irakien Nouri al-Maliki s’est retournée contre lui-même. Jamais il n’a été aussi isolé, que ce soit par ses anciens maitres, les américains, ou par ses récents alliés : les iraniens.
Le mercredi 18 juin dernier, l’administration du président Obama a fait savoir aux gouvernants irakiens que les États-unis n’interviendraient militairement, pour stopper l’avancée des rebelles sunni de l’EIIL(État islamique en Irak et au Levant) que si le premier ministre Maliki démissionnait.
Cette annonce a été faite après que le gouvernement du même Maliki aie fait une demande officielle d’aide aux américains. Pour ces derniers, une option militaire ne sera effective que si elle est accompagnée d’une réconciliation entre les Sunni et les Chiites.
Et pour l’Oncle Sam aussi bien que pour l’opposition interne irakienne, Mr Maliki est considéré comme étant l’instigateur de ces conflits ethniques par sa marginalisation des Sunni.
La nécessité du départ de Maliki est telle que les américains ont trouvé que ce serait trop risquant d’attendre le vote du Parlement qui devra se tenir avant la fin du mois en cours. Un vote qui de toutes façons résultera en l’expulsion de l’actuel premier ministre.
Le cauchemar ne s’arrête pas là toutefois pour Maliki; en Iran, on a aussi envisagé son départ bien que le président Hassan Rouhani a promis que son pays n’hésitera pas de défendre les saints temples menacés par l’avancée du EIIL.
A retenir que l’Iran était devenu le principal allié de Maliki après que ce dernier aie tourné le dos aux américains qui pourtant l’avait placé au pouvoir en 2006.
Les rebelles de l’EIIL, qui sont à majorité d’ethnie Sunni, ont récemment fait des avancées spectaculaires au nord de l’Irak, prenant contrôle d’importantes raffineries de pétrole et même de la deuxième ville du pays : Mosul.
S’il y aura une quelconque intervention militaire américaine, elle ne se limitera qu’à des frappes aériennes comme l’a déjà fait savoir Washington.
Erick Bukula
@VoiceOfCongo
Les americains ou l’administration americaine connait bien ou vient cette crise?cela vient des pays musulans en tendance sunnites comme l’arabie saoudite et le qatar. Pour refraicher les idees ,il y avait une revolution au sein d’une monarchie Oman conduit par le leuple de la tendance chiites la repression etait totale mais l’arabke saoudite avait envoye 1000chars de combat pour mater les chiites majoritaires qui demandent le depart du 1 ministre qui est l’oncle du roi sunnite .sachez bien les sunites sont a la base de la destruction de l’ISLAM avec les terrosimes et les americans ont forme ces gens comme Ben laden,zawari,les tabilans..