“C’est avec beaucoup de fierté que je reçois ce passeport en tant qu’ambassadeur…En Belgique, je suis né en Belgique, au Congo, je suis né au Congo, en Amérique, je suis né en Amérique, en Chine, en Chine…. Les gens m’adorent partout où je vais, car mon cœur est ouvert à tout pays. Mais je suis très fier d’être né ici au Congo”, dit Jean Claude Van Damme dans son mot après sa désignation comme ambassadeur pour le rayonnement de la jeunesse, de la faune et pour les investissements pour la RDC en Amérique, en Asie.
Cette déclaration de l’acteur belge vient une fois de plus relancer le débat sur son lieu de naissance alors que plusieurs congolais ont entendu un jour de leur vie qu’ils seraient compatriotes à l’un de ses grands acteurs du cinema mondial.
Pour plusieurs, il serait né à Lubumbashi, pour d’autres à Kolwezi. Certains disent même à Likasi.
Où finalement est né Jean Claude Van Damme?
Jean-Claude Van Damme, nom de scène de Jean-Claude Van Vaerenbergh, naît le 18 octobre 1960 à Berchem-Sainte-Agathe, une commune de Bruxelles, en Belgique.
Il est le fils d’Eugène et d’Éliana Van Van Vaerenbergh.
Jean-Claude Van Damme est un adolescent timide et peu sûr de lui.
Il s’intéresse à la musique classique, à la peinture, et s’essaye au curling.
Sous la pression parentale, il se tourne vers le karaté dès l’âge de onze ans.
Il quitte l’école cinq ans plus tard pour se consacrer aux arts martiaux et au culturisme.
À dix-sept ans, il effectue des stages de perfectionnement et devient ceinture noire un an plus tard.
Contrairement à ce que l’on peut parfois lire, il n’a jamais gagné le moindre titre en karaté. Sa biographie officielle fait état de nombreux titres nationaux et européens, ainsi que de sa participation aux championnats du monde WAKO en Floride en 1979, mais il se fait en réalité éliminer par un autre belge, Patrick Teugels, ce dernier terminant 2e de la compétition (et non Jean-Claude Van Damme).
Il ouvre au début des années 80 un centre de fitness à Bruxelles, mais ne se satisfait pas de sa situation.
En 1982, avec deux mille dollars en poche et sans savoir parler anglais, il part à Los Angeles à la conquête d’Hollywood. Inconnu, il doit repartir de zéro et enchaîne les petits boulots : chauffeur de taxi, livreur de pizzas, professeur de danse… Il fait ensuite de nombreuses apparitions dans des films tels que Rue barbare et Monaco Forever en 1984. Il revêt même la panoplie du Predator avant d’être remplacé par l’imposant Kevin Peter Hall. C’est durant son passage à Los Angeles qu’il impressionne le producteur Menahem Golan en lui montrant son jeu de jambes. Après un entretien avec ce dernier, il est engagé pour jouer le méchant russe de Karaté tiger (1985) puis, en 1988, il connaît le succès en combattant dans l’arène de Blood sport, tous les coups sont permis.
Sa carrière lancée, il enchaîne les films d’arts martiaux comme Kickboxer, Cyborg, Full contact et Double impact, dont il règle lui-même la chorégraphie des combats.
Surnommé The Muscles from Brussels, il réalise son american dream et devient une star mondiale. En 1992, il tourne sa première grosse production, Universal soldier, sous la direction de l’Allemand Roland Emmerich et rencontre à nouveau le succès.
Désireux de varier son jeu tout en restant dans le registre de l’action, il tente une amourette avec Rosanna Arquette pour les besoins de Cavale sans issue (1993).
Jean-Claude Van Damme devient alors un tremplin pour des réalisateurs hong-kongais désireux de faire carrière aux États-Unis comme John Woo (Chasse à l’homme, 1993), Ringo Lam (Risque maximum, 1996) et Tsui Hark (Double team et Piège à Hong Kong, 1998).
Les studios Universal et le cinéaste Peter Hyams s’intéressent également à lui en lui confiant des rôles de justicier dans le futuriste Timecop (1994) et le “die hardesque” Mort subite (1995).
Mais les action heroes ne font bientôt plus recette et Jean-Claude Van Damme se décide en 1996 à retourner à son premier amour, le film de combat pur, avec Le Grand tournoi.
Là encore, Van Damme essuie un échec, tout comme pour la fresque Légionnaire en 1998. Après s’être plus ou moins remis de sa dépendance à la cocaïne, le comédien tente de renouer avec le succès en abordant le thème du clonage dans Replicant (2001), mais il fait davantage parler de lui en tenant des propos souvent incohérents sur les plateaux de télévision. Soigné de ses nombreuses addictions au cours des années 2000, il s’égare souvent dans des films destinés uniquement au circuit vidéo (The Order en 2001, ou Point d’impact un an plus tard).
Il retrouve cependant le chemin des salles obscures avec le polar L’Empreinte de la mort (2004), mis en scène par Philippe Martinez.
Jouant sur son image un peu kitsch, il s’offre également quelques apparitions surprises dans des productions françaises (Narco) ou turques (L’Exam). En 2007, on le retrouve dans son propre rôle dans la comédie JCVD, mise en scène par Mabrouk el Mechri, qui voit le comédien pris en otage dans un bureau de poste lors d’une visite en Belgique.
C’est sa performance dans ce dernier film qui va lui remettre le pied à l’étrier.
Bien qu’il continue toujours à jouer dans des films peu fortunés (Universal Soldier: Regeneration, Assassination Games), il se remet à la réalisation pour The Eagle Path en 2010, et double même un personnage de la superproduction d’animation Kung Fu Panda 2.
Adepte de caméos, il n’hésite pas à se tourner lui-même en dérision pour Beur sur la ville, ou l’inédit Corporal Vs. Napoleon, tout en jouant souvent les mentors pour une nouvelle génération de combattants, comme dans Dragon Eyes. De nouveau sur le devant de la scène, il prend part à des projets plus ambitieux, comme le prouve sa participation à Expendables 2: unité spéciale, aux côtés d’autres légendes du film d’action, telles que Chuck Norris, Arnold Schwarzenegger ou encore Sylvester Stallone.
Au regard de sa biographie officielle, il apparait donc que Jean Claude Van Damme n’est pas né à Lubumbashi ou encore moins en RDC.
Plusieurs personnes témoignent tout de même que ses parents et lui avaient vécu un moment au Katanga. Ce qu’aucune source officielle ou familiale ou même l’interessé n’a confirmée.
Toutefois, il aime tellement ce pays qu’il s’est engagé à le faire rayonner à travers le monde.
Bishop Mfundu