Joseph Kabila : “Je mourrai d’une balle dans la tête”

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Le président Kabila serait convaincu qu’il finira aussi tragiquement que son père, par assassinat. En tout cas si on en croit les révélations dans un article du quotidien français Le Monde.fr.

“Je mourrai d’une balle dans la tête.” Voilà la phrase surprennante que le chef d’Etat congolais aime bien prononcer devant ses visiteurs. Revèle l’analyse co-signé Pierre Benetti, correspondant de Le Monde.fr à Kinshasa.

Ainsi, pour se garder en vie le plus longtemps possible, le président Kabila fait recours non seulement à son gilet pare-balles, qu’il porte sous sa chemise lors de toutes ses sorties en public, mais aussi prend soins personnellement de certains details minitieux pour sa sécurité tel que changer d’itineraire de son escorte au dernier moment.

L’article titré “A LA COUR DU ROI KABILA, LES BARONS SONT À LA FOIS PUISSANTS ET RÉVOCABLES”, dévoile aussi la stratégie principale employée par le Raïs congolais pour se maintenir au pouvoir : Diviser pour bien reigner.

Le président se maintient grâce à un système clientéliste. Il a établit autour de lui une cour singulière, composée de personnalités dont la destinée s’est confondue avec la sienne. Mais une cour dans laquelle Kabila entretient la division. Ses proches se font la guerre plus qu’ils ne convergent vers une seule stratégie. Ils ont peur et exécutent sa volonté, si tant est qu’il l’exprime. Affirme l’article citant les observations d’un diplomate africain familier du pouvoir congolais.

Membres clés de cette cour, on cite le conseiller Nehemie Wilondja, le ministre de la justice Alexis Thambwe, le patron de l’ANR Kalev Mutond. L’ambassadeur de la
RDC à Kigali, Norbert Nkulu. Ces proches de Kabila sont notamment chargés de la repression contre les opposants. Certains d’entre eux d’ailleurs sont sous le coup des sanctions internationales pour violations des droits de l’homme.

En definitive le président Kabila, qui est déjà fin mandat depuis une année, semble determiné à se maintenir au pouvoir par tous les moyens necessaires. Une determination à aller jusqu’au bout, qu’il aurait herité de son père.

Un article de Voice Of Congo

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