Personnellement je soutiens l’idée d’une candidature unique de la jeunesse. Car les alliances déconcertantes et contre-natures auxquelles nous assistons nous rappellent combien médiocre est le qualificatif qui convient le mieux aux acteurs politiques de la classe actuelle.
Mais cette initiative ne doit pas demeurer un slogan ou finir par une candidature fantaisiste. Si il est vrai qu’il y a trés peu de chance qu’un jeune remporte la présidentielle il faut du moins frapper fort.
A mon humble avis l’exploit du sud africain Julius Malema et son EFF est un objectif désormais à notre porté. Et un jeune candidat qui fini dans le top 3 de la présidentielle signerait notre entrée fraccassante dans la scène politique et déclencherait le processus de renouvellement de la classe politique car les jeunes se diront désormais “Yes we can”.
Mais pour y arriver nous devons faire montre de réalisme et pragmatisme. Notre succès dependra de notre niveau d’engagement et determination, du choix des stratègies que nous adopterons mais aussi et surtout du choix de notre candidat unique. Oui, nous devons choisir, qu’il ne nous soit pas imposé.
Le choix de notre candidat devra tenir compte de ses qualités et atouts. Le choix de notre candidat devra se faire en fonction de son bagage intellectuel et non son bagage financier car ceux que nous voulons dégager ont pillé ce pays et ont donc des plus grosses valises de billets verts.
Le choix de notre candidat devra se faire en fonction de son charisme et son message. Le mouvement en marche n’aurait pas eu le même succès sans ces qualités de Macron.
Le choix de notre candidat devra se faire en fonction de son abilité à seduir le congolais et non seulement à seduir la communauté internationale. Au final ce sont les congolais qui iront aux urnes.
Bref la personnalité de ce candidat unique jouera beaucoup dans notre lutte.
Ainsi je propose des primaires pour la candidature unique de la jeunesse consciente. Des primaires avec débats contradictoires pour nous conduire à un choix bien reflechi….Sans fanatisme.
Mes frères et soeurs, j’ai la ferme conviction que le moment est propice pour le renouvellement de la classe politique mais pour faire la difference avec l’ancienne classe nous devrons commencer par re-orienter nos valeurs.
Soyons unis jeunes et prenons nous en charge. Qui sait? Peut etre même qu’après tout on assistera pas à une tempête Malema mais plutôt à un ouragan Macron.
Nous sommes la Génération Alternance.
Tiré du Memo d’Erick Bukula