Lambert Mende : « Une non-organisation des élections en 2016 faute de moyens est une hypothèse qu’il ne faut même pas poser »

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Le ministre des Médias Lambert Mende Omalanga a affirmé vendredi 7 mars 2014 à Kinshasa que la présidentielle et les législatives seront bel et bien organisées en République démocratique du Congo (RDC) en 2016, assurant que qu’ « une non-organisation des élections en 2016 faute de moyens est une hypothèse qu’il ne faut même pas poser ».
Aux termes de l’article 70 de la Constitution, « le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un de cinq ans renouvelable une seule fois. A la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu ».

Joseph Kabila ayant été élu président de la République en 2006 et réélu le 28 novembre 2011, son second mandat présidentiel arrive constitutionnellement à terme en novembre 2016.

« Avec ou sans l’appui financier de la communauté internationale, les élections seront organisées dans les délais prévus par la Constitution. Nous les prendrons en charge comme elles l’ont été en 2011 », a assuré le porte-parole du gouvernement congolais lors d’un point de presse, paraphrasant le président Joseph Kabila qui l’a dit récemment à la Belgique et à l’Union européenne.

Il répondait ainsi à un journaliste qui l’interrogeait sur ce qu’il adviendrait en 2016, terme constitutionnel du second mandat présidentiel du chef de l’Etat en exercice, si la communauté internationale venait à ne pas mettre des fonds à la disposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à cet effet.

« L’expérience des élections de 2011, financées entièrement par le gouvernement congolais nous a démontré à quel point il est sage de ne pas rendre la programmation du processus électoral trop dépendante des promesses d’appuis financiers extérieurs. La question essentielle est de savoir à quoi pourrait bien nous servir des élections Rolls Royce si nous n’avons aucune assurance de son financement à 100% », a expliqué le porte-parole du gouvernement congolais.

En outre, a-t-il indiqué, « le gouvernement est d’accord avec la Conférence épiscopale nationale du Congo au sujet du caractère incontournable de l’apurement des arriérés électoraux de 2006 et 2011 qui constitue, selon le communiqué du 28 février, considéré  comme un gage de l’assise de la démocratie et du renforcement de la cohésion nationale ».

En effet, la CENCO a appelé le 28 février 2014 le gouvernement à « garantir la souveraineté en prévoyant, dans son budget, les dépenses inhérentes aux élections savant de compter sur l’appui financier de ses partenaires traditionnelles ».

CENI : 9,5 millions USD versés par le gouvernement

A propos des « engagements du gouvernement » au cycle électoral 2013-2014, le ministre des Médias Lambert Mende Omalanga a déclaré que « le gouvernement tient à rassurer l’opinion publique congolaise de sa volonté de jouer toute sa partition dans le cadre de ce processus ».

Ladite partition « concerne naturellement la sécurisation des opérations électorales ainsi que les moyens financiers et logistiques à mettre à la disposition de la CENI pour lui permettre de mener à bien sa mission ».

« Une première tranche du financement des opérations pour l’année budgétaire en cours (2014, ndlr), soit 9,5 millions dollars américains, a d’ores et déjà été versée à la CENI. Les autres décaissements se poursuivront normalement.  Le pessimisme n’est donc pas justifié au sujet de la détermination des institutions de la République et, notamment, le gouvernement à remplir toutes leurs obligations à l’égard du processus électoral », a rassuré le porte-parole du gouvernement congolais.

Source : Le Potentiel

 

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1 COMMENT

  1. It’s seem that most politician in DRC Congo have learn a little bit about Election in Country…. I recommend that, opposition and the government respect the current constitute, it’s too late for the current government to put their eyes on the constitution, and if they did ( only violence will grow and it will give the way for other international people to get involve instead of the congolese people).

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