Vodacom n’en finit pas avec des procès de triche. Alors qu’à la Cour d’appel de la Gombe, le procès lui intenté pour plagiat du « jeu concours Vodamiss» par le producteur Charly Kadima entre dans une phase décisive,
voilà que le pasteur Moïse Mbiye, de l’église Cité Béthel, réclame, devant le tribunal de commerce de Kin-Gombe, USD 1, 5 million de DI à Vodacom pour utilisation illicite, sans autorisation préalable, des extraits de ses chansons dans des pub et produits.
Des morceaux tirés illégalement de l’album « Influence» du pasteur Mbiye ont été repris dans Voda Tempo (sonnerie d’attente), foi de son conseil. Pis, Vodacom a récidivé en reproduisant, dans une pub en 2013, une image tirée dans un autre album de l’homme de Dieu dénommé «Champion ». Vodacom, soutient l’avocat conseil du pasteur Mbiye a violé les normes en matière de droits d’auteur et ne peut se prévaloir de diffusion antérieure des œuvres de l’homme de Dieu pour en justifier l’exploitation à de fins lucratives sans titres ni droits. Par conséquent devant le tribunal de commerce de la Gombe, les avocats de Moïse Mbiye réclament à Vodacom, USD 500.000 des droits d’auteur, et USD 1.000.000 de DI.
Mais Vodacom refuse de porter le chapeau, la responsabilité dans cette affaire et tient pour alibi les agences de publicité Spice et Pygma. L’une avait conclu un contrat de fourniture des éléments sonores avec Vodacom, et l’autre, le contrat pour des images. Toutefois Vodacom conteste au pasteur Moïse Mbiye dit « la réserve de l’Eternel » d’être réellement l’auteur des chansons en question et en vertu de quoi, il réclamerait une somme de USD 1,5 million. Il est vrai que, comme dans la musique dite profane (mondaine), la dite chrétienne compte aussi ses Pascal Poba, Suzi Kaseya, etc, en fait ses paroliers qui composent et vendent sinon offrent gratos des chansons. Tout naturel Vodacom a demandé au tribunal de déclarer irrecevable la requête de Moïse Mbiye. L’affaire a été prise en délibéré. Sentence, mi-septembre 2014.
POLD LEVI.
Source : 7sur7