LE SEXTAPE EN RDC : De la toute première vidéo des étudiants de l’UPC à celle des écoliers de Saint- Georges…Toute une histoire

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Des vidéos pornographiques des politiciens, des journalistes, des religieux, des étudiants et à celles des élèves du très respecté collège Saint Georges, beaucoup d’eau ont coulé sous le kleenex depuis l’avenement de Nouvelle technologie de l’Information et de la Communication en RDC plus d’une décennie déjà.

Les NTIC ont bousculé nos us et coutumes et les habitudes des congolais ont évolué à vive allure, tel le TGV reliant Paris à Marseille.

En copiant le modèle occidental du développement, la société congolaise a emboîté les pas mais beaucoup plus en termes ternes.

Jadis, ce qui se passait dans la plus grande intimité, aujourd’hui- les placards refusent de garder les cadavres. On assiste donc à un spectacle à ciel ouvert.

De la toute première vidéo – Bluetooth des supposés étudiants de l’UPC à celle des écoliers de Saint- Georges, il y a lieu de se questionner: Comment en est-on arrivé là ?

Cette grande question amène autant des sous questions: qui est à blamer? Doit on revoir notre système éducatif?

En une seule décennie, il faut dire que de nombreuses personnalités congolaises ont vu les vidéos de leurs parties génitales tournaient en boucle sur les reseaux sociaux.

Ils ont été soit victimes des chantages de la part des arnaqueurs détenant leurs images compromettantes, soit victimes de la mauvaise manipulation de leurs outils de communication, soit ils sont victimes de la vengeance d’un (e) amant (e) en colère.

Parmi celles-ci, on peut noter toutes les catégories sociales voire  professionnelles : (Ministres, sportifs, gouverneurs, avocats, musiciens, comédiens, pasteurs)…Chacun à son tour voit son image écorner suite à la diffusion des images compromettantes de lui.

Dans une société congolaise qui aime consommer le sexe… De telles diffusions d’images obscènes suscitent des moments de délectations pour une frange de la population avide du buzz et consommatrice des scènes à l’eau-de-rose.

Le problème se pose beaucoup plus sur la passivité dont les différents sextapes sont gerés par nos dirigeants et par notre justice.

Plusieurs qui s’y sont livrés se promènent libres et d’autres ont même reçus des promotions.

L’opinion se souvient de ce ministre qui s’est masturbé dans son bureau sous l’oeil vigilant du portrait de l’ancien Président. Il s’en est sorti avec une simple suspension.

Un groupe des jeunes militants du parti présidentiel de l’époque ont vu leurs partouzes circulaient en boucle sur les différents groupes whatsapp.

Il y a aussi l’affaire dénommée  “Mimi gate” où un Vice Gouverneur fut filmé à demi-nu pour une affaire des moeurs.

Des journalistes, des musiciens dont un célèbre espoir de la musique congolaise avec sa fameuse replique “je te lâcherai pas” qui fut interpellé puis relâché sur ordre d’un haut placé.

En somme, l’État a du pain sur la planche pour résoudre ce problème devenu une véritable gageure. Un fléau mondial d’ailleurs. Quant aux potentielles prochaines victimes, il y a lieu de se tenir à carreau. Il est vrai que l’amour se vit mais il ne s’expose pas tel un spectacle obscène.

La clameur publique sur la sanction puis le rétropédalage du Ministre de l’EPST dans l’affaire des ébats sexuels des élèves du collège Saint Georges illustrent nos insuffisances sur le manque d’une législature appropriée en la matière et notre désir d’accepter une forme d’obscenité qui tend à se normaliser dans notre société. Et dire que des chansons telles que “buka Kiti”, “Yaka kotia”, “ekoti te”, Tshia nanu boye”, des films érotiques qui ne sont pas censurés passent en boucle dans les medias.

Il y a lieu aussi de soulever la question de l’usage et de l’appropriation de l’internet par les uns et les autres.

Est il que la responsabilité doit primer au delà de toute considération.

Entre-temps, certains par recherche du buzz mettent eux même en ligne leurs propres sextapes.

Bishop Mfundu avec Mati Osango

Contactez la rédaction de Voice Of Congo : 00243 818956860

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