L’envoyé spécial des USA pour la région des Grands-Lacs s’invite chez Dos Santos : Tom Perrielo au sommet de Luanda

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Thomas Pereillo 1

 

Le diplomate américain donnera son point de vue par rapport à la situation politique en RDC.

Les ministres des Affaires Etrangères des pays membres de la communauté des Etats d’Afrique Australe (SADC) se sont réunis depuis hier mercredi 26 octobre pour préparer le sommet des chefs d’Etat sur la RDC qui se tient au Centre de Congrès de Talatona, à Luanda, la capitale angolaise.

Il s’agit de la 7ème réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba pour la paix et la sécurité en RDC et dans la sous-région. Elle est organisée conjointement par les Nations-Unies et l’Union Africaine.

Le sommet n’est pas exclusivement consacré à la situation politique en RDC. Il sera aussi question du Burundi, de la RCA et du Sud-Soudan, selon le draft de l’ordre du jour distribué à la presse.

D’après certaines sources, Edem Kodjo, facilitateur récusé du dialogue de la cité de l’UA, est arrivé lundi dernier dans les après-midis dans la capitale angolaise. Mais la même source signale aussi la présence, dans la capitale angolaise, de l’envoyé spécial des USA pour la région des Grands-Lacs, Tom Perrielo.

L’émissaire d’Obama profitera de sa présence à ce sommet pour donner la position de son pays par rapport à la situation en RDC. En effet, depuis la dernière visite de John Kerry, secrétaire d’Etat américain à Kinshasa, la position américaine reste la même.

En dehors de Tom Perrielo, le ministre Belge des Affaires Etrangères, Didier Reynders, devrait aussi prendre part à ce sommet pour apporter sa contribution en vue de résoudre la crise congolaise. Mais l’homme d’Etat belge avait déjà donné sa position après les événements des 19 et 20 septembre derniers.

Il a estimé que le facilitateur désigné par l’UA a déjà planté un décor, et qu’il revient à un autre facilitateur de continuer le travail.

Respect de la Constitution, gage de la stabilité en RDC

Lors de son dernier séjour à Kinshasa, Thomas Perriello a soutenu que « le respect de la Constitution reste le meilleur chemin pour garantir la stabilité en RDC ».

Un jour après la signature de l’Accord de Kodjo autorisant le maintient au pouvoir de Joseph Kabila au-delà de son mandat constitutionnel, avec la bénédiction des opposants fabriqués du régime, les États-Unis, à travers son ambassade à Kinshasa, avait donné sa position.

Dans ce communiqué daté du 19 octobre 2016, les Etats-Unis réitéraient leur appel au gouvernement de la RDC à prendre des mesures supplémentaires pour créer les conditions nécessaires à un dialogue inclusif, ouvrir la compétition politique, et pour le premier transfert pacifique et démocratique de pouvoir en RDC.

Pour les USA, le dialogue inclusif est essentiel pour prévenir de nouveaux troubles, préserver les importants acquis obtenus au cours de nombreuses années et assurer un avenir pacifique pour tous les Congolais.

Washington estime que l’accord signé le 18 octobre par ceux qui ont participé au dialogue national de la RDC, représente un effort important pour répondre à ces questions, mais beaucoup de travail reste à faire pour parvenir à un accord largement consensuel sur la voie à suivre.

Par Godé Kalonji

Avec Tempete des Tropiques

1 COMMENT

  1. Merci pour l occasion voice of Congo:Mr le président , il n est pas encore tard :pour ke le peuple retrouve son espoir,votre entourage vs amene ds le trou ,je vous répète: kISANGANI NE TOMBERA PAS:les signes de temps .:ne ratez pas l occasion de sortir par la GRANDE PORTE..de flatteur au tour de vous , juste pour l argent ,ils vous fonce dans le trou .l histoire se répète.”les signes d temps”.

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