Décédé depuis le jeudi 10 avril dernier à Bruxelles, la dépouille mortelle de l’homme d’état congolais Justin Marie Bomboko Lokumba Is’Elenge est arrivée dans la capitale Kinshasa le samedi 19 avril et a été exposé à l’esplanade du palais du peuple le lundi 21 avril dans les après-midi où plusieurs figures politiques de la mouvance tout comme de l’opposition sont venus lui rendre leurs derniers hommages.
Des derniers hommages en effet pour un patriote congolais qui a été premier et pionnier à plusieurs égards pour ses compatriotes et les restes des africains.
Le tout premier ministre congolais des affaires étrangères en 1960, Bomboko avait été le premier congolais à représenté le Congo indépendant aux Nations-Unis. En 1959 il devint le premier noir licencié en sciences politiques et administratives à l’Université Libre de Bruxelles.
Au début des années soixante, il était le seul diplômé d’université au parlement dans lequel il siégeait en sa qualité de membre du Mouvement des Mongo, parti dont il était le fondateur.
L’intellectuel congolais était l’un des pionniers de l’independance du Congo et avait posé sa signature sur l’acte de l’indépendance du pays. Il avait pris part á la rédaction du manifeste de la Nsele qui avait donné naissance au parti-état MPR (Mouvement Populaire de la République).
Après avoir occupé différents postes au sein du MPR du maréchal Mobutu et dans les gouvernements du début du règne du dictateur, Bomboko s’est lancé dans les affaires au milieu des années soixante-dix après son exclusion politique suite à des accusations d’attentat à la sûreté de l’état levées contre lui.
Il a aussi été l’un des pionnier dans la création du premier mouvement d’opposition en RDC, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).
Le leader congolais sera inhumé le mardi 22 avril dans les avant-midi au cimetière de la Gombe, qui sera donc sa dernière demeure.
Erick Bukula
Voice Of Congo