A peine qu’il a souscrit à la logique du dialogue de l’UA, l’ancien maï maï, Willy Mishiki ( poids politique zéro) prétend qu’au terme des négociations avec le pouvoir, la primature sera accordée à la fausse branche du Rassemblement qu’il pense diriger. Bouche trouée. Il ne s’arrête pas là. Le bourlingueur annonce même qu’il va obtenir la libération des prisonniers politiques et la cessation des poursuites judiciaires contre les exilés. Les esprits lucides s’interrogent à quel prix Mishiki peut obtenir la cessation des poursuites contre Katumbi? Là où tout le monde a échoué, l’ancien courtier des minerais de l’ex mouvement rebelle Rcd Goma s’avance avec de prétentions déroutantes.
Dans sa démagogie, il croit séduire le pouvoir pour arracher un poste au gouvernement, rie sous cap un cadre du G7. Un membre du Rassemblement pense que Willy Mishiki habitué au marchandage politique, s’est cassé les dents. « Il a roulé dans la farine toutes ces personnes qu’il brandit à la télé. Il les a entraînées dans une aventure de mauvais goût », affirme-t-il. S’il réussit son coup, il va les lâcher au bord de la route. A la Dynamique de l’opposition, on on croit que Willy Mishiki, cité dans le rapport sur le pillages des ressources naturelles de la RDC par le panel des experts de l’Onu, veut tout simplement, se refaire, en usurpant le nom du Rassemblement, une santé financière. Malheureusement, la politique au Congo-Kinshasa, c’est l’immoralité. La majorité risque de recruter même le diable pour réussir le glissement, dénonce Vuemba. « Avant le prince Willy Mishiki, c’était l’illuminé Germain Katanga », s’éxclame un cadre Unafec du Haut Katanga. La blanchisserie et le débauchage se poursuivent bien, dit-il, pour un pouvoir aux abois et en panne d’imagination.
Alphone Muderhwa
Avec 7sur7