“Les mouvements citoyens ne luttent pas pour les opposants mais luttent plutôt avec eux.” C’est qu’a estimé le jeune activiste Erick Bukula lors d’une interview accordée le weekend dernier à la radio protestante Studio Sango Malamu.
Il repondait ainsi à la question de savoir si les jeunes congolais des mouvements citoyens ont la garantie que les leaders actuels de l’opposition feront des meilleurs dirigeants.
Bukula, qui souligne que l’opposition n’est pas constituée d’anges, explique qu’il ne s’agit pas de lutter pour permettre à un tel ou tel autre opposant d’acceder au pouvoir. Il s’agit plutôt, en tant que mouvements citoyens, de lutter contre les inégalités sociales.
Ainsi, poursuit-il, les mouvements citoyens sont prêts à tourner le dos aux opposants si, une fois au pouvoir, ils n’apportent pas le changement.
Revenant sur ces déclarations au micro de VOC, Erick Bukula a spécifié qu’il ne parle pas seulement au nom des mouvements citoyens mais aussi des jeunes politques de l’opposition. “Quand je dis “nous”, c’est la classe politique montante, constituée des jeunes politiques et activistes. Une génération que j’appelle ‘Génération Alternance'”. A-t-il élaboré.
Un article de Voice Of Congo
