Les matchs truqués : Un fléau qui se repend de plus en plus

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Ces dernières années l’univers du football a été secoué par de nombreux matchs truqués. Et à la tête de ceux-ci, les hautes intenses du football mondial. Malheureusement, ce fléau entache ce beau sport qu’est le football et ce, au désagrément de tous les amoureux. Cet acte répréhensible est de plus en plus fréquent, et les derniers cas en date sont ceux qui ont touché l’Espagne.

De nombreuses arrestations ont été effectuées, notamment celles de quelques joueurs. Comment les matchs sont-ils truqués ? La réponse dans cet article.

Les matchs truqués, comment s’y prennent les mafias?

Eh, oui ! c’est bien une mafia qui est derrière chaque match truqués et dans la plupart des cas les commanditaires viennent de l’Asie. Vous avez dû forcement constater dans certains stades leur présence. Ils sont sur tous les fronts. Pas qu’asiatiques, ces commanditaires peuvent bien venir d’Europe. Quoi qu’il en soit, le fait est que le problème existe bel et bien. La question qui se pose est de savoir comment ils réussissent leurs coups sans se faire prendre.

Un mécanisme classique

Comme l’a raconté Christian Kalb, dans la plupart des cas (99%), le financer est asiatique. Il s’associe donc à des opérateurs, illégaux pour la plupart, chez qui il parie. En Europe, ce dernier recrute des gens de confiance qui, eux, sont chargés de corrompre. Souvent, ce sont des croates ou en tous cas des Hommes des Balkans.

S’attaquer à des maillons faibles ou faire une approche judicieuse. Sans joueurs, il n’y a pas de match. Raison pour laquelle les premiers visés sont les joueurs. Les plus ciblés sont donc ceux âgés, endettés ou encore ceux en fin de contrat. De même, avoir un arbitre dans sa poche peut s’avérer être un très grand atout. Le plus souvent, l’arbitre corrompu est choisi par un des complices qui siège à la commission arbitrale de l’UEFA. Dans les cas les plus poussés, les financiers achètent carrément le club pour faciliter la corruption. Ils n’auront plus ainsi à régler les problèmes d’opposition.

Des méthodes par très orthodoxes pour parvenir à leur fin

Dans un premier temps, des intermédiaires sont recrutés. Il n’y a jamais de contact direct entre les deux parties. Les joueurs et les corrupteurs ne communiquent entre eux que par le biais d’un intermédiaire.

Comme l’a souligné Declan Hill dans son livre “comment truquer un match de foot?”, ces intermédiaires sont pour la plupart des anciens joueurs ou entraîneurs. Ceci facilite les échanges.

Très souvent, les commanditaires de ces matchs truqués ont recours au chantage. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça marche. Il ne leur suffit que de dénicher une information que le joueur ne veut ébruiter : problème d’alcoolisme, affaire de dopage, adultère ou encore sexe…… tous les moyens sont bons pour faire abdiquer le joueur et ainsi avoir la voie libre pour leur sale besogne. Et en cas de rémunération, celle-ci peut s’élever à 30 000 euros dans les championnats les plus suivis.

Au début, on ne demande pas forcement au joueur de faire perdre son équipe mais plutôt d’effectuer une action précise. Dès que le joueur entre dans ce cercle vicieux, il est difficile pour lui d’en sortir et les missions de ce genre se répéteront et au bout d’un moment passeront un cap. “Certains parmi ces joueurs vivent de cette manière et ce, tout au long de leur carrière”.

Norbert Kissinga

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