Les professionnels des médias au Nord-Kivu ont échangé ce mardi 03 mai sur les enjeux de leur travail, à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse. La cérémonie qui s’est déroulée à Goma, Chef-lieu de la province, a réuni des centaines des journalistes autour du thème : « Le journalisme sur l’emprise du numérique ».
Dans un contexte de l’état de siège (instauré depuis bientôt une année), les journalistes des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri subissent d’énormes restrictions des libertés, malgré l’effort fourni par “Journaliste en Danger” et l’UNPC. A en croire TUVER WUNDI, modérateur de Journaliste en Danger au Nord-Kivu, « le Nord-Kivu commence à être classé parmi les provinces moins vivables pour la presse ». WUNDI fait allusion aux groupes armés qui continuent à opérer et auxquels on impute la mort de deux journalistes, dans moins de 12 mois à MASISI ET WALIKALE.
Les journalistes au Nord-Kivu peuvent se réjouir actuellement de la contribution de la Mairie de Goma, engagée à appuyer leur sécurité. Le commissaire Principal, Colonel François KABEYA félicite les chevaliers de la plume qui respectent leur éthique et invite les dérayeurs à revenir à la raison.
La province du Nord-Kivu compte plus de 180 médias et 180 sites de travail. Les statistiques de la division provinciale de communication estiment le nombre des agents des médias à 1800.
Catherine BATENDE / GOMA