Loi Tshiani : “Il n’y a pas une place dans le monde où l’on dit qu’on n’inscrit pas un sujet à l’ordre du jour” (Bertin Mampaka)

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Bertin Mampaka, homme politique belge d’origine Congolaise, invité de l’émission en direct de la diaspora sur TOP CONGO FM estime que la proposition de loi Tshiani sur la question de la nationalité doit rentrer au Parlement et doit être discutée à l’Assemblée nationale.

“Il n’existe nulle part au monde qu’un Parlement n’aborde pas un sujet. Il n’y a pas une place dans le monde où l’on dit qu’on n’inscrit pas un sujet à l’ordre du jour”, dit encore ce vétéran de la politique belge (20 ans de vie parlementaire).

En lieu et place des menaces de quitter l’Union sacrée, (en allusion à Ensemble pour la République de Moïse Katumbi), l’ancien maire adjoint de Bruxelles propose un changement de conjonction : “au lieu de dire de père et de mère dites : de père ou de mère. Vous mettez la moitié de Congolais d’accord”, note-t-il.

Et pour y arriver, il suggère “que les amis de Moïse Katumbi aillent convaincre les autres en disant que nous devons trouver une solution médiane”.

Selon lui, le parlement sert à discuter des sujets de la société

“Un député prend le temps d’aller voir les gens qui sont en face, lui dire que de père et de mère, c’est exclusif. Mais aller dire que si on en discute, une ligne rouge est franchie, ça m’effraie”, lance celui qui affirme soutenir la loi Tshiani en raison de son incise sur “l’irrévocabilité de la nationalité Congolaise d’origine”. 

En outre, “pour servir le Congo, faut- il absolument devenir Président de la République ?”, s’interroge l’ex-Échevin.

Il soutient que la diaspora doit peser sur les décisions qui concernent son pays d’origine.

Bishop Mfundu

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