Manifestations anti MONUSCO à Goma et Bukavu : l’AFDC-A du Professeur Bahati Lukwebo tente de se dédouaner

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Pointé du doigt comme instigateur des manifestations anti MONUSCO qui ont occasionné plusieurs morts et des blessés ainsi que des dégâts matériels importants à Goma et à Bukavu, le regroupement politique AFDC-A du Président du Sénat Bahati Lukwebo, tente de dédouaner son autorité morale.

Dans un communiqué de ce 24 juillet signé par son rapporteur général, Remy Musungayi, l’AFDC-A dit regretter le fait que certaines personnes mal intentionnées déforment et décontextualisent les propos du Professeur Bahati Lukwebo, Président national de ce regroupement politique, quant à la demande du retrait de la MONUSCO sollicitée massivement par la population, faute des résultats en termes de neutralisation des forces négatives qui écument l’Est de la RDC et y sèment la terreur et la désolation, notamment dans le Grand Nord (Ituri, Nord Kivu et Sud Kivu).

L’AFDC-A dit compatir avec les familles des victimes des violences consécutives aux attaques de groupes armés de l’Est de notre pays, lesquels sont soutenus, entretenus et équipés par les ennemis de la paix et de la prospérité, aussi bien ceux de l’Intérieur que de l’extérieur.

Il ressort de ce communiqué que Bahati Lukwebo, tout autant que l’ensemble de la population, a simplement questionné l’effectivité du mandat de la MONUSCO qui est fondé, depuis plus de 20 ans, sur la protection des populations civiles en RDC.

Toutefois, Bahati Lukwebo est considéré comme un homme de paix qui reconnait l’apport de la communauté internationale aux côtés des autorités et de la population congolaise dans les efforts de reconstruction et du développement.

À cet effet, il interdit et condamne tout acte de violence perpétré contre les installations des nations unies au Nord et sud Kivu.

Il interdit à sa famille politique et toute personne qui s’identifie à lui et à ses actions, de recourir à la violence pour solliciter le retrait de la MONUSCO tant souhaité et sollicité par la population.

Selon lui, cette question doit être réglé par des canaux politiques et diplomatiques appropriés.

Bishop Mfundu

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