Martin Kobler « choqué » par les témoignages des expulsés de Brazzaville

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Martin Köbler, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la RDC visitant les expulsés de Brazzaville le 23/05/2014 à Kinshasa-Maluku. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le chef de la Monusco, Martin Kobler, se dit choqué les rapports et les témoignages des ressortissants de la RDC expulsés de Brazzaville. Accompagné par la ministre congolaise du Genre, il s’est rendu vendredi 23 mai au site où sont regroupés ces expulsés à Maluku, dans la périphérie Est de la Kinshasa. Pendant près de deux heures, le chef de la Monusco a discuté avec les expulsés, les responsables de l’Etat sur place ainsi que les différentes organisations humanitaires.

« Le rapport qu’on a entendu parmi les expulsés, c’était choquant d’avoir des rapports sur les violences sexuelles, mais aussi des gens qui sont noyés. Presque tout le monde raconte des histoires ici comment des gens ont étés poussés sur des bateaux, beaucoup d’enfants sont noyés. C’est inacceptable », a affirmé Martin Kobler à l’issue de sa visite « de solidarité ».

Pour sa part, la ministre du Genre sollicite une enquête des Nations unies pour que toutes les violations des droits de l’homme ne restent pas impunies.

« Je voudrais vraiment exiger une investigation qui devrait être appuyée par le bureau du Haut commissaire des droits de l’homme parce que c’est vraiment des violations graves des droits de l’homme », a-t-elle réclamé.

La ministre a souligné que la RDC et la République du Congo sont deux pays membres d’organisations sous-régionales, régionales et internationales qui appliquent la politique de tolérance zéro sur les questions de viol et de violence sexuelles.

 
Au centre, Martin Köbler, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la RDC  visitant les expulsés de Brazzaville le 23/05/2014 à Kinshasa-Maluku. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
De gauche à droite; Martin Köbler, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la RDC  écoutant les doléances des expulsés de Brazzaville le 23/05/2014 lors d’une visite sur le site de Maluku à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Martin Köbler, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la RDC  visitant les expulsés de Brazzaville en compagnie de Geneviève Inagosi, la ministre du Genre, de la famille et de l'enfant de la RDC le 23/05/2014 à Kinshasa-Maluku. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Martin Köbler, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la RDC  visitant les expulsés de Brazzaville en compagnie de Geneviève Inagosi, la ministre du Genre, de la famille et de l'enfant de la RDC le 23/05/2014 à Kinshasa-Maluku. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Martin Köbler, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la RDC  visitant les expulsés de Brazzaville le 23/05/2014 à Kinshasa-Maluku. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Martin Köbler, représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour la RDC  visitant les expulsés de Brazzaville en compagnie de Geneviève Inagosi, la ministre du Genre, de la famille et de l'enfant de la RDC le 23/05/2014 à Kinshasa-Maluku. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Martin Kobler dit soutenir cette démarche proposée par la ministre du Genre.

Par ailleurs, le gouverneur du Bas-Congo, Jacques Mbadu, est arrivé à Kinshasa avec six bus de Transco pour ramener quatre cents expulsés originaires de cette province.

A ce jour, 126 280 congolais ont déjà été expulsés du Congo-Brazzaville et le site de Maluku en héberge encore trois mille.

Source : Radio Okapi

2 COMMENTS

  1. Cette mise en scene n’empechera pas la poursuite de l’operation “Mbata yaba kolo”. Quel est le bilan de la MONUSCO du demagogue de Martin Kobler au Zaire? ZERO alors, continuez a pleurnicher aupres de vos maitres blancs qui quelque part sont la source de vos multiples petrins. A Brazzaville, c’est la continuite de l’operation “Mbata yaba kolo” dans un silence total. D’ailleurs, les chiffres parlent!

  2. Nous allons tout simplement continuer les expulsions , ce n’est pas un blanc qui va décider du destin de notre beau pays. Tant pis. Nous veillons jalousement à notre souveraineté.

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