Menacé d’être jeté pendant trois ans dans la cellule d’une prison à la suite du réquisitoire prononcé contre lui par le ministère public dans l’affaire qui l’oppose à la députée du PPRD Wivine Moleka devant le tribunal de Grande instance de la Gombe, Vital Kamerhe a résolu de porter, à travers ses avocats conseil, l’affaire en cassation .
Cette information a été livrée à la presse par le Secrétaire Général de l’UNC, dans un point de presse qu’il animé hier mercredi 5 février 2014 au siège de son parti, dans la commune de Barumbu. Jean- Bertrand Ewanga a invité les juges de la Cour Suprême de Justice à dire le droit, rien que le droit.
Tout en rappelant que l’affaire Moleka-Kamerhe était déjà close, suite au désistement du 24 décembre 2013 2013 signé respectivement par la députée précitée, de sa propre main, et son avocat conseil, et adressées au Greffier titulaire du Greffe pénal près le Tribunal de Grande instance de Kinshasa /Gombe, Ewanga voit une main noire qui est venue remettre l’affaire à la surface, dans l’intention de noircir le casier judicaire de Vital kamerhe.
Le Secrétaire Général de l’UNC a saisi l’occasion pour dénoncer des « tracasseries multiples et harcèlements dont le président national, les cadres et militants de l’UNC font objet de la part du pouvoir en place qui, selon lui, tient à tout prix à les écarter de toute compétition politique au fur et à mesure qu’on s’approche inéluctablement de la fin du dernier mandat du président Kabila ».
Il a estimé que ces tracasseries sont « le résultat d’une politique délibérée d’exclusion qui vise à empêcher par tous les moyens les candidats potentiels aux échéances futures et en particulier à l’élection présidentielle, à l’instar du sénateur Jean-Pierre Bemba, retenu à la CPI, du député national Mbusa Nyamuisi contraint à l’exil et du député national Diomi , maintenu jusqu’à ce jour sans jugement en prison où sa vie est sérieusement menacée ».