Les jeunes politiques doivent être ambitieux mais rester réalistes. N’allons pas en ordre dispersé.
Les jeunes politiques congolais semblent tous s’accorder sur le fait qu’il faut non seulement renouveler la classe politique mais aussi la classe dirigeante.
Les leaders de la classe politique montante semblent tous s’accorder sur le fait que, pour réaliser la perçée qui nous permettra de nous imposer, il nous faut cibler même la magistrature suprême.
Mais là où j’estime que nous ne nous accordons pas est sur la manière de proceder. Je m’explique :
En moins de deux mois nous avons assisté à des multiples “investissements” des candidats de la jeunesse à la présidentielle.
Ceci ne peut que conduire au decevant constat que nous, jeunes politiques, tombons déjà dans la mêmes fossée qui a englouti nos vieux opposants.
Nous reprochons aux ainés d’être incapables de mettre de coté leurs intêrets personnels afin de s’unir et faire front commun contre le régime en place. Eh ben!!!, apparement nous sommes aussi incapables de mettre nos divergences de coté et présenter un candidat commun.
Nous nous prouvons être même moins réalistes que les vieux opposants car si des figures comme Katumbi, Fatshi, Fayulu ont des chances tangibles de percer à la présidentielle, je ne vois aucun candidat de la jeunesse qui fera la difference à la présidentielle si nous allons en ordre dispersé.
J’ai certes soutenu l’idée d’une candidature de la jeunesse à la présidentielle mais je parlais d’un candidat unique. Je réitère ainsi mon appel aux jeunes leaders, de l’opposition notamment, à oeuvrer pour une candidature commune en procedant par des primaires.
Tout en restant des jeunes ambitieux nous devons retenir des objectifs réalistes. Nous savons bien qu’à l’état actuel des choses il est impossible qu’un candidat de la jeunesse ne remporte la présidentielle.
A mon avis l’idée d’un candidat de la jeunesse, à pour objectif de faire notre perçée en obtenant un jeune dans le top 3 par exemple. Nous n’obtiendrons jamais ce resultat en nous lançant en ordre dispersé. Et nous le savons tous.
A cette allure vous me pardonnerez de conclure que ces jeunes qui déjà s’auto-proclament candidats de la jeunesse ont pour seule ambition de se faire remarquer et se faire débaucher. Donc une vraie distraction et divagation de plus.
Jeunes leaders, ne faisont pas la politique politicienne. Redefinissons l’art de gérer la Cité.
En outre, à mon humble avis, pour impacter de manière remarquable au devéloplement des populations, nous devons commencer par la base. Le renouvellement de la classe politique doit intervenir d’une manière pyramidale. De la base au sommet.
C’est bien de viser haut. Mais lignons surtout des candidats au niveau local…Nous sommes la Génération Alternance.
Tiré du memo d’Erick Bukula