Nigeria : Les Super-puissances du monde joignent leurs forces dans la recherche des lycéennes kidnappées par Boko Haram.

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Kidnapped girls

On tend déjà vers la quatrième semaine depuis le jour que 200 militants du groupe islamiste Boko Haram, à bord des motos et camions, avaient fait irruption dans l’enceinte du lycée GGSS (Governement Girls Secondary School) de la ville de Chibok du Nigéria et kidnappé plus de 300 élèves.

Depuis lors, 53 des lycéenes sont parvenues à s’évader de leurs oppresseurs mais la grande partie reste encore sous captivité. Les fouilles menées par l’armée régulières et les autres services de sécurité n’ont pas abouti, même après que les familles des captives s’y soient joints.

Dorénavant les choses ont, depuis quelques semaines, pris une tournure globale; Après les nombreuses stars africaines et super-stars d’Hollywood, c’est au tour des super-puissances de la planète comme les États-unis, la Chine ou encore la France et la Grande Bretagne de venir au secours de la première puissance économique d’Afrique.

Une équipe limitée d’experts et officiers militaires américains est arrivée au Nigeria les deux derniers jours. Les militaires auront pour rôle d’évaluer les besoins logistiques des forces nigérianes et les experts prendront part aux négociations d’otages avec les kidnappeurs.

7 autre agents américains, y compris ceux de la FBI (police féderale américaine) ont aussi pris la route pour le Nigeria le vendredi 09 mai dernier si on en croit les déclarations d’un porte-parole du ministère américain des affaires étrangères.

Le même vendredi, des agents de renseignement britanniques avait rejoint les américains dans cette chasse à l’homme avec la détermination de défaire complètement le groupe islamiste et son réseau terroriste comme l’a déclaré un officiel du département des affaires étrangères de la Grande Bretagne.

Le mercredi dernier, c’etait le premier ministre chinois  Li Keqiang, en visite au pays pour participer au Forum Économique Mondiale, qui avait promis l’implication de son pays dans les opérations de sauvetage des lycéennes. Le même jour la France avait fait part de son engagement dans les recherches.

Pendant ce temps, plusieurs personnalités du monde, y compris la première dame américaine Michelle Obama, ont apporté leurs soutiens à la campagne #bringbackourgirls (retournez nos filles) lancée sur le réseau social Twitter.

Sur le terrain, la situation ne semble pas s’améliorer, Il y a seulement quelques jours que 8 autres filles âgées de 12 à 15 ans ont été enlevées dans un village du Nord-Est du pays par des présumés militants Boko Haram.

En même temps, le rapport d’une enquête de l’ONG de protection de droits humains Amnesty International a révélé que l’armée nigériane avait été avertie de l’assaut des militants sur Chibok quelques heures avant sa mise en déroute par les terroristes lors de l’opération de kidnapping des lycéennes le 14 avril dernier.

Ce qui incrimine encore plus le Président du Nigeria, Goodluck Jonathan, déjà accusé de ne pas avoir fourni assez d’efforts pour retrouver les filles.

Plus de 2000 personnes ont trouvé la mort depuis le début de l’année en cours dans des violences instiguées par les terroristes du Boko Haram.

Erick Bukula

Voice Of Congo

1 COMMENT

  1. En attendant, le president Nigerian a refuse l’aide des Ricains. J’espere qu’il a compris leur jeux. Boko Haram n’est qu’une filiere d’Al Quaida qui est une creation des Ricains. Un pays du Moyen Orient qui travaille pour les Ricains en formant ces groupent terroristes en Afrique. Leur but c’est de balkaniser l’Afrique en creant des groupes de terroristes ici-la. Ce sont des gens qui ne sont jamais contents de la reussite des autres et surtout des Africains. Ce qu’ils savent construirent chez autrui, ce sont des bases militaires. Allez lire le livre Noam Chomsky “Silent Weapons for Quiet Wars”. Si les gens lisent ce livre la, ils veront comment les medias sont utilises pour distraire les gens et les eloignes du vrai probleme. Je pense que si le president Nigerian a refuse l’aide des occidentaux, peut-etre ce n’est pas pour rien.

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