Identifiés comme des Congolais, Ougandais, Burundais, Rwandais, Kényans et Tanzaniens, soixante-trois présumés combattants ADF et leurs collaborateurs ont été transférés le mardi 22 février au tribunal militaire de garnison de Beni-Butembo pour y être jugés.
Selon des sources judiciaires citées par la radio Okapi, arrêtés entre 2017 et 2022 par les FARDC et les services de renseignements dans les zones de combat ainsi que dans les grandes agglomérations, après dénonciation, ils sont poursuivis pour plusieurs infractions graves, notamment participation à un mouvement insurrectionnel, meurtre, crime contre l’humanité et assassinat.
Leurs dossiers, d’après les mêmes sources, sont déjà fixés devant le tribunal militaire de garnison de Beni pour un procès public.
Des sources sécuritaires soulignent que le transfèrement devant la justice militaire d’autres combattants ADF dont les dossiers sont encore exploités par les services de renseignements devrait intervenir très prochainement.
Bishop Mfundu