Le manque de carburant a fait l’objet d’une motion d’information le lundi 4 avril au cours d’une plénière au Sénat sur initiative de la sénatrice du Front commun pour le Congo (FCC), Francine Muyumba.
Cette dernière dénonce la pénurie de carburant dans les stations de service observée le lundi dans la ville de Kinshasa.
Une situation qui a occasionné des conséquences incalculables sur le social des congolais.
« Y-a-t-il pénurie du carburant ? Y-a-t-il hausse de prix du carburant ? Pendant que la SNEL peine à fournir l’électricité, de manière permanente, les hôpitaux fonctionnent à l’aide du carburant. Ceci peut conduire à des pertes en vie humaine », s’est exprimée Francine Muyumba dont les propos sont rapportés par la radio Okapi.
Elle appelle donc les ministres de l’économie et son collègue des hydrocarbures à apporter des explications claires sur ce manque de carburant notamment dans la ville de Kinshasa.
Le président du Sénat quant à lui, stigmatise la politique du gouvernement de bloquer le prix du carburant en RDC et plaide pour un débat franc sur la question.
« Le prix qui était jusque-là, d’application, était basé sur 35 dollars le baril. On était à 109, il y a de cela deux semaines, je crois on approche 120 dollars le baril. Le carburant, nous ne le produisons pas ici. Nous devons l’importer. Quand on n’a pas de carburant, tout est paralysé », a indiqué Modeste Bahati Lukwebo
Pour ce, Modeste Bahati Lukwebo a encouragé Francine Muyumba à saisir le bureau du Sénat par écrit afin d’inviter rapidement les ministres concernées avant que le pays ne soit totalement paralysé par manque de carburant.
Ce mardi 5 avril, la situation n’a pas évolué. On observe toujours une affluence des automobilistes et des motards dans les stations services.
Bishop Mfundu