Alors étudiante, elle ne s’est jamais donné la peine de se livrer à des distractions, comme plusieurs filles de sa génération. Elle est restée focus sur ses objectifs.
Petit à petit, elle a réussi à gravir les différents échelons de la société, trop virile qu’elle est, pour se tailler une place sous les tropiques de Kinshasa.
Elle s’appelle TABWALA KIBANGU Lucie.
Mariée et mère de famille, elle se présente sous plusieurs casquettes: journaliste, femme des médias et entrepreneuse.
En effet, née à Bandundu-Ville, le 19 novembre 1980, Lucie Tabwala est licenciée en Journalisme Politique extérieure depuis 2010.
Elle a obtenu son Master en gestion et droit de l’entreprise en 2021 à l’Université de Liège en Belgique où d’ailleurs, elle continue encore à mener des recherches pour obtenir son doctorat.
Entrepreneuse, Lucie Tabwala a plusieurs activités commerciales dont une boutique d’habillement spécialisée en bazin riche.
Elle a aussi lancée une marque de cosmétique qui porte son propre nom:” Lucie Cosmetic.”
Elle est également propriétaire d’une entreprise de média en ligne: www.4Pouvoir.cd avec comme crédo: information en profondeur.
Ses projets d’avenir? Lucie Tabwala met la barre très haut. En plus de toute la diversité entrepreneuriale à laquelle elle étend ses tentacules, Lucie Tabwala, qui compte à son actif sept entreprises, veut exporter sa marque de cosmétique au-delà des frontières de la RDC, son pays.
Épouse, mère, chef d’entreprise, chercheuse, Lucie Tabwala Kibangu arrive, malgré tout, à concilier ses multiples statuts. En tout cas, c’est “grâce à l’établissement du tableau de bord journalier que j’arrive à m’en sortir.
Je note chaque soir les tâches à accomplir le lendemain.
Tout est planifié à court, moyen et long terme pour ne pas m’embarquer.”
Malgré ses études déjà poussées, elle dit ne pas vouloir s’arrêter.
D’ailleurs, elle continue ses recherches à l’Université de Liège pour obtenir son doctorat.
Lucie Tabwala est donc un exemple de sérosité, de rigueur et de persévérance pour les filles et femmes de cette génération.
Propos recueillis par Bishop Mfundu
