Née le 7 juillet 1996, cette amatrice de l’art noble congolaise est détentrice d’un diplôme d’État en Biologie-Chimie. Alors qu’elle était encore sur le banc de l’école en secondaire, un coach lui proposa de commencer à pratiquer la boxe. C’était à Musangu, son quartier d’enfance, dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa.
Munga Zalia ne s’est pas laissé séduire par la proposition de cet entraineur, estimant que la boxe n’était pas du tout un sport que pouvait pratiquer une fille. Il n’y avait d’ailleurs, dans son quartier, aucune femme qui s’adonnait à cet art martial. Seuls les garçons de son entourage s’intéressaient à cette discipline. C’est en regardant, un jour, à la télé un combat de Laila Ali, la fille du plus boxeur de tous les temps Mohamed Ali, que Modestine Munga réalisera que le pugilat était l’affaire de tous, des hommes, comme des femmes.
Il convient de signaler que le palmarès de cette jeune boxeuse est des plus élogieux. Sur 16 combats livrés, Modestine Munga a remporté 10 aux points. Quatre nuls et deux défaites.
En tout cas, Modesty devra batailler encore dur pour enrichir son tableau de chasse. Comme son modèle et idole Laila Ali qui a livré 24 combats tout au long de sa carrière, en poids super-moyens et mi-lourds. Avec une performance de 24 victoires dont 21 par K.O !
Plusieurs fois championne de Kinshasa, Zalia a gagné à trois reprises le championnat national de boxe féminine. Elle a déjà presté au Cameroun, au Congo-Brazzaville. Sur le continent africain, elle a été une fois vice-championne et médaillée de bronze en juin 2017. Aux Jeux africains de Rabat en 2019, elle remporté également la médaille de bronze dans la catégorie des moins de 51 kg1’2.
Passionnée de sports de muscles, zalia a pratiqué le rugby, l’haltérophilie et des arts martiaux mixtes (MMA en anglais) impliquant le full contact, le combat libre.
Ezéchiel Mulongo
