RDC – Affaire G7 : Le silence de Kengo et Katumbi inquiète

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KENGO ET KATUMBI


Déjà les deux leaders s’étaient exprimé sur la violation ou non de la constitution.

Beaucoup d’encre et de salive ont coulé sous le pont depuis que la lettre du G7 fait vibrer la classe politique congolaise. Des réactions fusent de toute part. Certains principalement ceux de la majorité présidentielle, condamnent l’acte posé par les leaders du G7. D’autres soutiennent et encourent les membres du G7, estimant qu’ils sont dans le bon.

Deux gros poissons cependant, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo et le très célèbre Gouverneur de l’ex province du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe pour ne pas le citer, ont choisi de mettre la langue en poche. Et pourtant leur position aurait pesé sur la balance.
Dans un sens comme dans un autre, les deux hommes politiques auraient influencé le débat politique si jamais ils déliaient leurs langues.

A l’analyse, l’on peut se rendre à l’évidence que Tes deux personnalités ont choisi le silence comme mode d’expression. Qui ne dit mot consent dit-on. Mais consent quoi ? Il conçoit le respect de la constitution ? Ou bien le non respect autrement dit la violation de la constitution ?
Pour ne pas s’attarder inutilement dans la logomachie, nous pouvons considérer que les deux sages se sont déjà prononcés à ce propos. D’abord le président du Sénat. A l’occasion de l’ouverture de la session de mars 2015, le président du sénat était frénétiquement applaudit lorsqu’il s’était prononcé contre toute modification de la constitution ayant touché une matière sensible, de président Kengo s’était attiré la foudre.

Les membres de la MP l’avaient vilipendé sans réservé. Quand au Gouverneur du Katanga, de retour à Lubumbashi après une longue période d’absence, au mois de mars dernier, ce leader réservé avait recouru à une métaphore pour dire devant la foule venue l’accueillir, la petite anecdote des trois faux pénaltys. Le 3e faux penalty allait inévitablement entraîner une invasion de l’aire du jeu. L’allégorie était claire et nette.

Il est donc établi que le duo s’est déjà prononcé à ce sujet, de sage ne parle pas beaucoup, car en peu de mots, tout comme sans prononcer le moindre mot, on peut bien se faire comprendre.
Exiger le respect de la constitution c’est comme demander de mettre en pratique la parole de Dieu. Qu’elle soit contenue dans la bible ou dans le coran. S’il est donc un péché pour celui qui exige le respect de la loi, ce péché est alors véniel et partant excusable. La majorité présidentielle n’a donc pas à s’alarmer outre mesure pour quelque chose qui n’est même pas une peccadille.


Par G.O.

Un article de Tempete des Tropiques

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